Friday 28 December 2012

Comme une envie d’ailleurs...



Les agences de voyage vendent du rêve : la destination par excellence qui  vous fera vivre l’exception. Cette expérience que vous n’aurez que si vous voyagez. Leurs armes ? De beaux ouvrages de vacances ouverts sur de superbes photos. Ensuite il y a la banalisation du voyage. Ces publicités qui vous démontrent que la classe moyenne est capable de se payer n’importe quel voyage comme si c’était à la portée de tout le monde. Créant ainsi l’illusion que voyager fait partie de nos besoins élémentaires…
J’ai conscience de tout cela et pourtant, cela ne m’empêche pas de vouloir acheter ce rêve tout en ayant les pieds sur terre.  Partir semble être devenu une nécessité afin de se retrouver. C’est comme une incitation à la thérapie de la fugue. Oublier…Voilà ce que je cherche. « M’en aller, s’évader », comme le chante si bien Tal. Comme une envie d’ailleurs…Comme une envie de tout plaquer.
Changer de cap, plongé dans l’inconnu et recommencer à zéro. Peut-être que je me fais des films puisque l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Pourtant je n’ai nulle envie de plage au sable doré ou encore d’hôtel de luxe.   Peut-être voyager non pour fuir mais pour se découvrir.  Passer par sa propre prise en charge et l’autonomie. Se retrouver propulser dans un monde étranger et devoir battre de ses propres ailes.
Prendre le large sans destination précise. Embarquer dans un train et voir les souvenirs s’effriter à perte de vue. Dire aurevoir au passé et bonjour à une nouvelle vie. Faire ses premiers pas en tant que personne indépendante. Je rêve et j’aspire à cette vie. Un jour peut-être…Oui un jour. Entre temps, je prends mon mal en patience en construisant demain. Petit à petit l’oiseau fait son nid non ? 

Wednesday 26 December 2012

Il est le 26 décembre et je suis toujours en vie :P



Si j’écris ce « post » c’est afin d’accentuer qu’on a survécu au changement de cycle du calendrier maya. La prophétie des mayas voulait que le 21 décembre soit la fin du monde. Faut croire qu’ils s’étaient trompés sur toute la ligne. Mais bon, cette date mêlant mystère et calculs n’a pas manqué de fasciner les accros de l’apocalypse  qui ont entrevu « la fin du monde ».
Ma page d’accueil de Facebook était remplie de « status » sur la fin du monde la semaine dernière. A croire que c’était le « hot topic » de la semaine. Certains s’inquiétaient que la fin du monde était proche, alors que d’autres se faisaient du souci par rapport à ce que certains petits malins seraient prêts à faire étant donné qu’ils croient dure comme fer que l’apocalypse approche.
Personnellement, je ne savais pas vraiment si je devais croire en la fin ou pas. Je dois avouer que j’étais sceptique et intriguée par la chose. J’ai pour principe de croire en toute chose du moment que personne ne m’a prouvé que cela n’existe pas. Ce principe ne signifie pas pour autant que je suis crédule.
Faut croire que je n’étais pas la seule à avoir au moins envisagé la chose. La presse écrite, la radio et la télévision en ont aussi parlé pendant une semaine. Tout le monde a donné son avis sur la chose. Les optimistes et les pessimistes se sont affrontés et les scientifiques ont aussi fait part de leur point de vue. D’ailleurs ils étaient nombreux à désapprouver l’aboutissement de ce cataclysme. 
Quoiqu’il en soit, j’écoutais une émission à la radio 21 décembre et un homme avait avancé que contrairement à ce que les superstitieux croient, le 21 décembre ne signifie pas la fin du monde mais « l’éveil spirituel ». Apparemment, on pourra commencer à « communiquer par la pensée ». On est le 26 décembre et je ne me suis toujours pas découverte de nouvelles aptitudes.
Nous avons peut-être survécu à la « prophétie maya » du 21 décembre, mais cela ne nous tire pas d’affaire pour autant. En effet, elle n’est que la 183e à annoncer la fin du monde. La prochaine est au programme pour 2014, suivie de tant d’autres prophéties. Selon la bible, nul homme n’est dans la mesure de prédire quand sera la fin du monde. Seul Dieu a ce pouvoir. Mais bon, cette « prédiction » m’a permis de faire le point sur les choses que j’ai accompli et les choses que je veux faire dans l’avenir. Je n’avais pas de résolutions pour 2013, mais maintenant j’en ai.
Bisous. 

Sunday 16 December 2012

Un prince charmant temporaire



Les rencontres délicieuses sont souvent le fruit du hasard. Raté son bus et tombée pile-poil sur le mec que vous n’aviez cessé t’observer depuis des mois ne peut être que qualifier comme « la chance de sa vie ». Un premier contact, un premier saut dans l’inconnu et constater qu’à priori vous semblez lui plaire. Aujourd’hui serait-il votre jour de chance ?

Chose que je me suis demandée quand je l’ai rencontré la dernière fois. Je ne manquerai pas de faire part qu’il m’a éblouit du regard. Après tout, comment peut-on rester de marbre face à un Apollon ? Je n’avais même pas à me demander s’il était aussi charmant qu’il n’en avait l’air. Faut croire que la chance me souriait puisqu’il s’est avancé vers moi et m’a abordé.

La complicité était au rendez-vous. J’avais oublié ma timidité et la peur de l’inconnu. Je l’ai souris et on a bavardé. Cela m’a fait songer à un collègue.  Il m’avait fait part de sa théorie sur les relations amoureuses. Selon lui, une relation n’est que le fruit d’une décision. On est avec quelqu’un parce qu’on a choisi d’être avec cette personne.

Une théorie que la romantique que je suis avais jugé trop terre à terre à l’époque. Quand j’y repense maintenant, il n’avait pas tout à fait tort. Le courant avait passé entre nous, parce que j’ai décidé que j’avais envie de le connaitre. Les choses auraient pu être autrement si j’avais pris une autre décision.   

Il m’avait subjugué avec son magnifique sourire, sa superbe voix, sa gentillesse et ses beaux yeux. Bref, vous l’avez compris j’étais sous le charme d’’un bel inconnu. Un inconnu qui conduit souvent  à l’idéalisation. On se met à s’emballer et à rêver jusqu’à mettre la personne sur un piédestal.  

Etape par laquelle je suis biensûr passée sauf que cela s’est estompée après une semaine.   Tiens cela me fait penser que j’ai souvent rencontré mon prince charmant. Sauf qu’àpres quelques conversations, il s’est souvent transformé en crapaud.

Monday 10 December 2012

Everything that I ever dared to dream



The unfolding of a new story
I just want you to be...
Everything that I never thought could happen
A friendship that happens to deepen
A love that blossoms in the coldest world
A man that turns that woman into his girl
Be all that I have ever dared to dream
Looking out at the crowd and see your face shinning out
Be that guy that would stand out
By just being my friend and my lover at the same time
Waking up and having you on my mind
Falling in love just because you are amazing
Squeezing your hand as if it was a normal thing
Is this the beginning of a beautiful story?
Or just the product of a childish fantasy...?

Wednesday 5 December 2012

La thérapie de l’écriture



L’écriture a un côté thérapeutique. Mettre sur papier nos secrets et nos désirs les plus intimes permettent de se libérer de ses frustrations et de ses angoisses. Bien que dans la plupart du temps, c’est nous notre interlocuteur. Parfois, on a juste besoin d’écrire le silence qui nous oppresse. Un besoin de reconnaitre par « écrit » qu’on souffre. Nul besoin d’une personne qui nous écoute, la plupart du temps les gens vous donnent des conseils inutile quand vous aviez juste besoin d’une oreille attentive.
Je n’ai jamais été douée en matière d’exprimer mes sentiments enfin du moins oralement…J’ai toujours eu ce besoin d’écrire afin d’évacuer mes émotions.  Une certaine nécessite d’écrire tous mes silences. On dit « que les paroles s’envolent mais que les écrites restent ». Peut-être ai-je l’arrogance de croire que mes écrits valent la peine de garder leurs traces sur terre…
Quoi qu’il en soit, j’ai pris conscience qu’écrire me permet d’avoir du recul par rapport à mon état d’esprit. Ecrire requiert qu’on réfléchisse afin de trouver les mots par excellence qui permettront de transmettre des émotions. A force de repasser des moments en boucle en cherchant les mots parfaits, il est m’est parfois arrivé de me demander : « n’ai-je pas été impulsive ? » ou encore « avais-je vraiment une raison de me mettre en rogne » ?
Cela fait huit ans que j’ai un journal intime. Enfin plusieurs…C’est fou parfois je les relis et j’analyse celle que j’étais et celle que je suis devenue. C’est la meilleure façon de faire un constat de mes progrès ou encore la meilleure façon de m’améliorer. Je me suis dit qu’un jour je les léguerai à ma fille. Je n’ai peut-être pas  envie d’être lue pour l’instant, mais j’aimerai qu’un jour si toutefois j’ai une fille, je voudrai qu’elle sache qu’avant d’être une mère j’étais une enfant, une adolescence et une femme.

Tuesday 4 December 2012

Prisonnière du passé



Je me souviens encore du premier jour que nous nous sommes rencontrés. Des mots échangés, du premier baiser… Mes émois de l’époque. Il me semble que ces  derniers temps je ne cesse de faire une relecture de ma vie. Comme si penser à lui m’aiderait à comprendre qui j’étais et comment je suis devenue.
On dit qu’on doit l’essentiel de ce qu’on est à notre passé. Cela veut-il dire que je lui dois la femme que je suis ? Et je plonge dans les souvenirs…J’ai l’impression qu’ils me rapprochent un peu plus de moi. J’essaie toujours de comprendre ce qui m’a poussé à prendre une décision. Ce qui a amené à la fin. Je dois avouer que comprendre m’obsède à tel point que j’ai parfois l’impression que le passé m’emprisonne.  
Paulo Coelho a un jour avancé que « Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras un homme heureux...La vie sera alors une fête, un grand festival, parce qu'elle est toujours le moment que nous sommes en train de vivre, et cela seulement ». J’ai conscience du message qu’il transmet et pourtant, je ne peux m’empêcher de me remémorer du passé.
On ne se défait pas du passé, mais on peut l’utiliser afin d’améliorer le présent. Certes, mais y vivre peut nous être néfaste. Dans mon cas, je devrais sans doute tirer un trait sur l’affaire. Je crois d’ailleurs avoir déjà accompli cette partie. Il me reste juste à renoncer à en tirer quelque chose.
Oublier de songer aux possibilités que j’aurais pu avoir si toutefois j’avais pris une autre décision. A quoi bon ?  Cela ne change pas grand-chose si ce n’est que cela me torture. Si la vie dépendait des « si », je crois que nous serions tellement abasourdis par les possibilités que nous n’aurions pas le temps de la vivre.
Il est temps je crois de me dénouer de ces liens afin de me créer une nouvelle existence. Une existence dans laquelle on ne s’est jamais connu. Dans lequel lui est moi, nous sommes que des étrangers. Je ne n’aurais alors pas à faire de comparaison. Il me serait alors plus facile de donner une chance aux autres…

L’optimisation des rêves



Dès que l’on intègre le lycée, ils sont nombreux à vous demander ce que vous voulez faire plus tard. On vous prépare pour l’avenir comme si votre vie était déjà tracée.  Il faut savoir ce que vous avez l’intention de faire dans le future sinon on vous taxera de personne sans ambition.
Je ne faisais jamais partie des personnes « sans ambition » comme on les qualifie. J’avais déjà une petite idée de ce que je voulais faire à cette époque. Quand je regarde en arrière, je me demande pourquoi il y a tant d’empressement à ce qu’un adolescent sache ce qu’il aspire à être ? Premièrement, l’adolescence est la découverte de soi. Si on ne sait pas vraiment qui on est, comment peut-on se sentir apte à savoir quel métier on veut faire ? Plutôt paradoxal…
Pourquoi cette diligence de choisir un travail ? Selon moi, ce qu’on devrait tenir en compte c’est qu’on aime faire avant tout. Dans la plupart des cas, on passera toute une vie à exercer un travail alors vaut mieux faire quelque qu’on aime au lieu de se condamner à être frustrer à faire quelque chose qui nous rend malheureux.
Je dois dire que c’est assez difficile de trouver un travail qui nous fera nous épanouir. La faute revient au fait qu’on ne projette jamais une image assez « vraie » d’un métier. L’image que les medias projettent des stylistes par exemple n’est pas toujours « vraie ». Mais heureusement qu’on peut vérifier cela en faisait un stage par exemple. Et puis il y a ceux qui exercent le métier et qui construisent une image assez idéalisatrice de la chose, vous faisant ainsi croire que c’est « LE » métier par excellence, quand la réalité est une toute autre chose…
La cerise sur le gâteau  c’est ces grands discours qui prônent qu’il faut « croire en ses rêves ». Je sais ce qu’ils veulent dire par la. Ils encouragent les jeunes à poursuivre leurs rêves malgré les obstacles qui se dresseront sur leur route. J’ai conscience de tout ceci, mais il y aussi l’idée d’une optimisation des rêves. Ces discours impliquent que nous sommes liés à un plan que nous devons absolument réaliser.
Or, l’adulte que nous sommes n’est plus l’adolescent qui a fait ce rêve… Je ne veux pas avoir l’air d’être pessimiste ou encore démoralisante mais je suis réaliste.  Je suis tout à fait d’accord que l’on devrait poursuivre ses rêves, mais parfois on réalise un rêve et puis on se rend compte qu’on a plus de raison de le vivre.
Ça me fait penser à une conversation que j’avais eue avec une amie dans un restaurant la dernière fois. Je lui avais fait part de mes appréhensions quant à un avenir incertain. «  Je ne sais pas où je serai dans quelques années », lui avais-je déclaré. «  Mais tu ne fais pas ce que tu voulais toujours faire ? N’était-ce pas ce dont à quoi tu aspirais », m’avait-elle répondu. D’où m’est venue cette idée que les gens pensent que dès que vous avez un rêve, votre avenir est tout tracé. Faire autrement serait inconcevable. Voire même fou !


Monday 26 November 2012

Quand le travail nous définit



Pour la plupart des femmes, aménager sa vie professionnelle afin de ménager sa vie privée équivoque souvent mettre sa carrière entre parenthèse. Enfin du moins pour quelques temps…Elles sont toutes souvent amenées à choisir entre leur carrière ou leur vie privée. L’émancipation de la femme  n’a pas vraiment amélioré la situation des femmes, si ce n’est que de mettre la pression.
La femme se doit maintenant d’être une « career woman ». Elle doit assumer des taches plus difficiles et prendre des postions qui l’amèneront à être leader. Il faut absolument être égal à l’homme. Quitte à travailler des  heures supplémentaires aux dépens de la vie de famille.
Le mouvement féministe a trouvé une nouvelle manière de définir le succès d’une femme : sa carrière. Il est révolu le temps où la valeur d’une femme se mesurait de part la manière dont elle éduque ses enfants ou sa manière de gérer son rôle d’épouse. Je suis loin d’être une fan de cette époque mais j’estime que les féministes n’ont pas amélioré les choses si ce n’est que d’imposer de nouveaux critères.
Nous laissons maintenant notre statut professionnel et nos emplois du temps très chargés nous définir.  Nous oublions souvent ce que c’est que d’être une femme. Dans sa quête de surpasser l’homme, la femme a laissé son travail prendre le dessus sur elle et définir ce qu’elle est.
On passe notre temps à travailler d’arrache-pied.  On met la barrière très haute et on risque souvent de passer à côté de notre épanouissement personnel et parfois même de notre santé.  Notre seule relation amoureuse : notre boulot. On oublie souvent qu’un jour on prendra notre retraite et que cette solitude que nous ressentons quand nous rentrons chez nous se fera sentir encore plus dans l’avenir.
Une carrière c’est bien oui mais elle ne sèche pas nos larmes et ne nous apporte pas de l’amour. Certes certains peuvent arguer que nous nous épanouissons en faisant quelque chose que l’on aime mais notre carrière n’est pas notre vie. Elle nous sert seulement à gagner notre vie.
“A career is wonderful, but you can't curl up with it on a cold night”, a un jour declare Marilyn Monroe. Etant occupé avec notre travail nous fait nous sentir important et nécessaire certes mais nous négligeons souvent les gens qui nous entourent. Nous oublions les valeurs familiales et prenons l’amitié pour acquis. Nous mettons aussi de cÔté des relations amoureuses potentielles. Nous reportons nos loisirs afin de mettre l’accent sur l’argent. Et entre temps, on oublie comment c’est d’être vraiment heureux. Mais à quoi bon ? 
Une carrière est temporaire mais les relations humaines peuvent durer toute une vue. On n’a qu’une vie. Il ne faut jamais oublier cela…Il ne faudrait pas que l’on se réveille un matin et que l’on réalise qu’on a passé toute une vie à  travailler ! 


Monday 29 October 2012

Alerte aux slips!



C’est enfin l’été ! Place au sable fin, du soleil à gogo, au bronzage et les playas party. De quoi pimenter des vacances bien méritées. J’aimerais en dire de même pour la vue… D’habitude, dans les films, t’as droit à des mecs qui se baladent torse nu sur les plages. Ils sont musclés, athlètes et ils ont de supers beaux yeux. Bref, vous avez compris ce sont des Apollons quoi ! Ai-je au passage précisé qu’ils ont un style d’enfer ?
J’aimerais en dire autant en ce qui concerne la réalité. Malheureusement, la fiction et la réalité s’entremêlent très rarement. Ce qui est d’ailleurs, très fâcheux. Voyez-vous, dans la réalité, des « sumos »  frêles et ratatinés sont nombreux et les Apollon se font rares. Je suis sûr que vous demandez ce que je veux dire par les « sumos frêles et ratatinés ».  
Et bien, ce sont ces hommes qui s’arment de leurs slips afin de venir à plage à la place d’un boxer, d’un bermuda ou encore d’un slip de bain. Ils ne font pas de différence entre un maillot de bain et un sous-vêtement. Premièrement aucun sens de l’esthétique, et deuxièmement, est-ce-qu’ils realisent qu’à chaque fois que les vagues s’éclaboussent sur eux, et bien on voit leur bijou de famille…
Et bien entendu tout ce qui va avec…Oui nous aussi les femmes on aime regarder. Sauf qu’on est un tantinet plus discret… Je n’ose pas compter le nombre de fois où j’ai eu droit à un tel spectacle.  On me dira peut-être que j’aurai pu détourner les yeux mais bon j’ai des yeux pour regarder na ?
J’ai oublié de faire ressortir qu’en plus de se pavaner en sous-vêtement sur la plage, ils auraient pu au moins avoir la « décence » de se vêtir d’un sous-vêtement qui leur mettra en valeur.   Ils sont nombreux à s’affubler de sous-vêtements un peu trop grand pour moi. Du coup, on a souvent l’impression qu’ils flottent dans leur slip ! D’où la référence aux « sumos frêles ».
Je peux dire au revoir aux bras musclés et tout ce qui va avec… Je crois que je vais me contenter de Jersey Shore. Sinon, et bien bonjour aux « sumos frêles »… Sur ce, profitez bien de l’été ;). 


Wednesday 17 October 2012

La première dame au second plan



Hier je regardais le débat entre Barack Obama et Mitt Romney. Je n’ai pu m’empêcher d’adhérer au dicton qui dit que « derrière chaque grand homme il y a une femme » après l’embrassade entre  Barack Obama et Michelle Obama. Une chose en entraine une autre. Mon esprit m’a ramené à Ponce Pilate le deuxième procurateur de la Judée nommé par Tibère.  L’homme qui a joué un grand rôle dans le jugement et la crucifixion de Jésus. Sa femme l’avait fait part d’un rêve inquiétant qu’elle avait fait concernant « ce juste ». Elle avait alors pris la défense de Jésus auprès de son époux. « Qu’il y a rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui », avait-elle déclaré. Sans doute avait-elle essayé de prévenir son mari.
 Il y a toujours une grande femme qui par esprit, par la générosité, par l’amour et par la clairvoyance aide un homme au grand potentiel à réussir dans la vie. Ça me fait penser à la blague sur Barack Obama et Michelle Obama. Un soir le président Barack Obama et sa femme décidèrent d’aller dîner dans un restaurant pas très cher. Quand ils furent assis, le propriétaire du restaurant demanda à parler avec la première dame en privée. Ils acceptèrent sa requête et Michelle Obama eu une conversation avec le propriétaire. Suite à la conversation, Barack Obama demanda à Michelle : « Pourquoi était-il tant intéresser à te parler ? » Elle lui fit part qu’adolescent il était éperdument amoureux d’elle. Le président lui dit alors, « donc si tu l’avais épousé, tu aurais été le propriétaire de ce joli restaurant, ».  Remarque à laquelle Michelle répondit, « Non. Si je l’avais épousé, il serait maintenant président ». Une blague qui accentue que le succès des époux revient à leur femme…
Dans la démocratie, la première dame, l’épouse du président, n’a aucun statut. Cependant, les médias ont beaucoup contribué à donner une visibilité à celle qui vit dans l’ombre de son époux. D’Eleanor Roosevelt à Jacky Kennedy et Michelle Obama, Danielle Mitterrand à  Asma Al Assad et Cecilia Sarkozy toutes ont droit à une médiatisation. Les dirigeants politiques bénéficient beaucoup de l’exposition de leurs épouses qui séduisent l’électorat féminin ou vantent les mérites de leurs maris. Proie facile des médias, elles s’attirent souvent leurs foudres pour leurs gouts douteux pour la mode. Leurs frasques causent souvent la chute de leurs maris.
Du coup, leur rôle se résume souvent à être la potiche au service. Se pavaner dans les plus belles robes et se faire adorer. Tout est misé sur l’image qu’elles projettent. La first lady se doit d’être sophistiquée, féminine mais discrète, moderne et dynamique.  Plutôt paradoxal non ? Bref on l’a compris faut se montrer mais ne pas faire de l’ombre au mari. Adhérer à tout ce que son époux promouvoit et taire ses convictions. Un cachet philanthropique afin de montrer qu’elles ne sont pas simplement des poupées glamour.   Si la plupart d’entre elles sont parvenues à faire tout ceci, certaines ont revendiqué leur anticonformisme. Exemples flagrants : Danielle Mitterrand et Cecilia Sarkozy. Des femmes qui ont marqué l’histoire.
Loin d’être des femmes dans le paraitre,  elles ont été des premières dames à part. Danielle Mitterrand était une première atypique. Son rôle ne se résumait qu’à faire des apparitions lors des interviews de son mari. C’était une femme d’idée et une citoyenne engagée. Une femme qui n’avait pas peur de faire part de son opinion bien que cela pouvait nuire à son mari. Elle a refusé que la carrière de François Mitterrand chambarde sa vie et change ses convictions. Comme quoi  Valérie Trierweiler n’est pas la seule exception à la règle… Elle s’était investie dans les causes Kurbes et tibétaine très controversées. Se mettant ainsi à dos le Quai d’Orsay et la Chine. S’attirant également les foudres du Maroc en soutenant les Sahraouis. Le roi Hassan est même allé jusqu’à la qualifier « d’épouse morganatique, une roturière de mauvaise aloi ». Le cliché la montrant en train d’embrasser le leader cubain avec ferveur fit polémique.  Loin d’avoir sa langue dans sa poche, elle s’est même permise de fustiger publiquement Jacques Chirac qui selon elle « fait n’importe quoi ». Son comportement n’a pas manqué d’agacer la classe politique. Les députés de droite décident alors de publier une tribune nommé « qui veut faire taire Danielle ? »

Cecilia Sarkozy a quant à elle marquer l’histoire par ses absences. Le 6 mai 2007, le nouveau président de la république est attristé par l’absence de son épouse Cecilia à son bureau de vote. Il qualifie alors ce jour comme étant le « jour le plus triste de sa vie ». Injoignable, ce n’est qu’après 23 heures qu’elle se présente au fameux cocktail du fouquet’s. «Ça aurait dû être le couronnement de ma vie, professionnelle en tout cas. Je dois dire qu'une partie de ma tête était consacrée à d'autres problèmes, j'étais troublé», avait confessé Nicolas Sarkozy le 6 mars 2012 pendant l’émission « des paroles et des actes ». Un mois après son entrée à l’Elysée, Cecilia fait de nouveau polémique. Alors que son époux participe au sommet du G8 en Allemagne, elle décide de rentrer au bercail dès le lendemain afin de fêter les 20 ans de sa fille. Refusant ainsi de se joindre au « programme des épouses ». Elle revendique alors indépendance et modernité. En août, elle décline l’invitation de George W.Bush clamant une angine blanche. Cependant, elle est aperçue quelques heures plus tard à la plage en compagnie  de Rachida Dati. Son divorce est annoncé quelques mois plus tard. Trois plus tard, le président épouse Carla Bruni qui fera bien son rôle de première dame pendant le reste du mandat.
Ça fait penser à Samson et Dalila. Au 12e siècle avant Jésus Christ, le peuple d’Israël est administré par des juges dont Samson. Dévoué à Dieu depuis sa naissance, ses cheveux ne devaient sous aucun prétexte être coupés.  Sa vie est centrée sur les combats avec les Philistins qui dominaient le peuple d’Israël à l’époque.  Samson conduisant souvent à la défaite. Sa force devint alors légendaire : combat contre un lion, extermination de 1000 Philistins avec pour seule arme une mâchoire d’âne entre autres. Désirant percer son secret les philistins chargèrent une femme Dalila de le séduire afin de le lui faire dévoiler. Apres trois fausses indications, Samson finit par révéler que sa force réside dans ses cheveux. Dalila fit alors part de l’information aux Philistins et un guet-apens fut monté. Dalila « l’endormit sur ses genoux » et un homme lui coupa les sept tresses. Elle réveilla Samson, lui annonçant que les philistins étaient là. Les philistins se saisirent de lui et l’emmenèrent après avoir crevé ses yeux.  
Enfin bref, retournons à nos moutons ! Afin d’être une première dame, doit-on renoncer à être indépendante, libre et moderne ? Revoir ses convictions afin de mettre en avant celle de son mari…N’est-ce-pas être soumise et prôner le rôle de la femme traditionnelle d’an temps ? que fait-on de l’émancipation de la femme ? Ceci mérite réflexion…

crédit photo: internet