Saturday 23 June 2012

Pour le meilleur après le pire…



Un soupire,
Un regard qui dit tout sans rien dire...
Deux mains qui se frôlent sans pour autant  apaisé la froideur qui s’installe
Une soudaine envie de replonger dans le passé
Encore la même scène, encore des sentiments étouffé
Et dire qu’ils s’étaient dit que ce serait le meilleur après le pire
Se seraient-ils seulement plongés dans un océan d’illusion ?
Deux êtres qui tout séparent mais qui ne cessent d’aspirer à une fusion
Ils se promettent se jurent pour toujours même si de l’avenir ils en sont de moins en moins sûr
Tout se mélange, l’amour, le désir  d’aspirer à un meilleur avenir et l’envie de s’en aller
En conflit perpétuel, ils ne cessent tout de même pas de se dire :  « pour le meilleur après le pire ». 

Monday 18 June 2012

Confessions d’une ex-femme pressée



J’ai toujours étais de ceux qui promouvaient le culte de l’urgence. A croire que j’étais toujours pressée de grandir, pressée de gravir les échelons, pressée d'atteindre mes objectifs. Je m’étais toujours mis en tête que ceux qui n’ont pas d’ambitions sont des fainéants.    Des personnes ineptes à qui rien de bon n’arrivera. Plongée dans mes idéaux, il m’est souvent arrivé de qualifier ces personnes « d’ineptes » mais ce que je ne réalisais pas c’est que ces personnes vivaient leur vie contrairement à moi… Alors que je m’empressais de bruler des étapes afin de passer à autre chose, ils prenaient leur temps afin de méditer sur leur vie. J’ai lu récemment dans un magazine de psychologie que ralentir permet de mieux définir ses priorités.   Il me semble que ce magazine a tout à fait raison. En effet je me suis souvent retrouvée à essayer de courir derrière deux lièvres à la fois.  Je me disais que j’atteindrais mes objectifs plus facilement en faisant deux choses à la fois. Chose qui biensûr s’est avéré ne pas être le cas. Je croyais dur comme fer que ralentir juste l’espace d’une seconde freinerait ma marche du progrès. Quand j’y repense cette idéologie que la vitesse égale au succès n’a été qu’à mon propre détriment.   Elle m’a souvent couté ma vie sociale…Quand je repense à tous ces projets que j’ai remis à demain…C’est fou on se dit « aujourd’hui je n’ai pas le temps. Demain je ferai ça. » Et puis quand arrive demain c’est toujours la même chose. Un cercle vicieux qui ne cesse de nous engloutir. Le fruit d’une société qui prône  la vitesse comme atout pour la réussite. Ma foi qu’est-ce-que je me suis trompée ! Si je ne vis pas l’instant présent et que je ne cesse de repousser à demain ma vie…Alors, quand commencerai-je à vivre ? 

Sunday 10 June 2012

L'avortement



L’avortement est le sujet d’actualité ces dernier temps avec l’amendement du code pénal mauricien qui consiste à légaliser l’avortement  à Maurice dans certains cas spécifiques. Ce qui biensûr suscite un débat entre deux écoles de pensée…Ceux qui soutiennent que cette légalisation permettra à la femme d’avoir son  mot à dire en ce qui concerne son corps et ceux qui pensent que l’avortement est odieux car c’est un crime atroce qui hôte la vie d’un enfant innocent qui n’est même pas capable de se défendre…Aux cours des dernières semaines j’ai assisté à des débats plutôt enflammés entre les deux écoles de pensée.  Chaque personne semble croire avoir la raison la plus juste en ce qui concerne cette légalisation. certains s’auto proclament pro-féministe mettant de l’avant le fait que la femme doit pouvoir disposer de son corps comme bon lui semble et d’autres pensent être ceux qui ont plus de valeurs morales que d’autres… Ils sont tous là à s’enflammer alors qu’à de la journée, cette décision n’appartient qu’à la femme enceinte…Ils peuvent bien crier autant qu’ils veulent mais l’avortement n’est que subjectif. Soit on veut se faire avorté soit on est contre. J’aimerais juste souligner le fait que Dieu ne condamne pas les choix que l’homme fait. D’ailleurs, c’est lui qui nous a donné le choix d’être libre de faire ce que nous souhaitons. Alors pourquoi devenons-nous condamner ce qui ne va pas avec nos idéologies ?! C’est plutôt paradoxale non ? Je ne suis pas centriste sur la chose. D’ailleurs, personnellement je suis contre l’avortement mais je respecte le choix d’autrui. Je ne crois pas qu’il est juste de condamner les autres pour les choix qu’ils prennent. J’ai été outré de constater que certains croient avoir plus de valeurs que d’autres… 

Société malade…


A lire les journaux le matin, j’ai failli frôler la paranoïa… A croire ce qu’on lis, nous vivons dans un monde de sauvage où les frères et sœurs s’entretuent, où les jeunes violent les vieilles femmes, où à chaque coin de rue tu cours le risque de te faire agresser… Il y a de quoi devenir parano. Je me suis par la suite demandée ce qui cloche dans notre société. Qu’est-ce-qui amène les gens à commettre autant de crimes atroces. Et puis je me suis dit que peut-être que ce n’est pas maintenant que les choses  commencent à devenir ainsi. C’était peut-être déjà le cas depuis des années. La seule différence c’est qu’auparavant, nous n’avions pas les medias pour nous tenir au courant de tout ce qui se passe. D’ailleurs les meurtres et les cas de frère qui tue son propre frère existaient déjà aux temps de l’ancien testament sinon on n’aurait jamais narré le fait que Caïn ait tué son propre frère dans la genèse ou encore que l’adultère que le roi David a commis avec Bethsabée l’a poussé à tuer le mari de cette dernière quand il a appris qu’elle était enceinte de lui...Faut croire que le mal est inné chez l’être humain. C’est juste que certains donnent libre recours à leur pulsion meurtrière alors que d’autres d’efforcent à la contrôler… 

Inébranlable certes mais pas inséparable…


On a souvent tendance à se dire que l’amitié, la vraie, est inséparable. Je ne crois pas que le mot « inséparable » soit le mot qui convient pour l’amitié. A la croisée de nos chemins, nous sommes tous appelés à nous dire au revoir un jour ou l’autre. C’est ainsi le cercle de la vie…Car nous avons une aspiration différente.    Après tout, l’amitié n’est que le fruit d’une nécessité mutuelle à un certain moment de notre vie  ou juste le fait d’avoir des choses en commun. Il me semble que l’amitié ne demeure hélas pas inséparable. Je ne dis pas qu’elle est éphémère. Loin de là ! Elle est juste inébranlable. L’amitié la vraie c’est d’être capable d’être loin de son ami est toujours être capable de maintenir ce lien que vous avez tissé aux files des années. D’être des centaines de kilomètres loin de l’autre mais pouvoir toujours garder contacte malgré tout…Oui l’amitié la vraie est inébranlable…