Friday 24 August 2012

Les ex-inséparables



Un dernier baiser comme pour se dire adieu. Il ôte une mèche de cheveux de mes yeux, je croise son regard et nous restons tout deux silencieux. Le silence ne m’a jamais semblé aussi assourdissant. Mon cœur bat à la chamade pendant que des voix dans ma tête ne cessent de me répéter de le « retenir ».
« Le retenir »…Mais à quoi bon ? Parfois les gens s’obstinent à s’attacher à quelqu’un bien qu’ils savent très bien que la relation ne marche pas.  Tout simplement parce qu’ils se sont habitués à la personne et qu’ils n’arrivent pas à concevoir leur quotidien sans elle. Il n’est là pas question de sentiment, en fait c’est tellement routinier que se projeter dans l’avenir sans elle bousculerait leur train-train quotidien. Ils ont peur de quitter leur petit confort afin de s’aventurer dans l’inconnu.
On a tout de même fondé toute une vie sur cette personne. Repartir à zéro serait certainement difficile. Mais doit-on se condamner à rester dans une relation malsaine à notre propre détriment ? Il est pénible de rompre avec quelqu’un car rompre serait renoncé aux rêves, aux espoirs et aux idéaux qu’on a eu la première fois qu’on a réalisé qu’on éprouvait quelque chose pour l’autre.
Hormis cela, il y a aussi la peur du futur. Vais-je me retrouver seule ? On commence à songer à la vie sans l’autre. A espérer retomber amoureux un jour et se réinvestir dans une autre relation sans avoir peur de vivre la même chose…L’échec, la désillusion…Et pourtant, parfois il faut juste savoir manier l’art de savoir lâcher prise quand la relation ne marche plus.
Je me noie dans mes pensées. Hier encore je le voyais dans mes plans et aujourd’hui il ne figure plus dans mon futur. Il m’avait pris dans ses bras et m’avais porté sous ses ailes. Faut croire que cela n’a pas suffi puisqu’aujourd’hui je pense à l’exclure de mon avenir…
Je ne veux pas être une de ces personnes. Ces affectifs dépendants qui n’arrivent pas à renoncer à une relation simplement parce qu’ils ne veulent pas être seuls.  Qui éprouvent sans cesse un besoin d’être avec quelqu’un afin de sentir aimé, peu importe s’ils ne ressentent plus la même chose ou si la relation est loin de leur satisfaire.
Et je compte les minutes, les heures et les jours qu’on a été heureux. Je me rappelle de notre toute première rencontre. Une larme coule sur mon visage comme pour me dire qu’aujourd’hui s’achève un chapitre de ma vie. Il essuie mes larmes alors que je soupire que « c’est bel et bien fini ». Un bonheur inachevé et des moments passés qui vont bientôt sombrer dans l’oubli.
Parfois il faut savoir suivre son chemin aux dépens d’une personne. Vaut mieux être seule qu’être accompagné et évolué dans une relation malsaine. Aussi vrai qu’on peut s’aimer à un moment de notre vie, à un autre on peut sentir le désir de vouloir le quitter.

Credit photo: internet.

Wednesday 22 August 2012

Ressasser le passé



Parcourir l’album photos de son enfance, se remémorer les années du lycée,  se rappeler des amours passés, tant de reflexes qui laissent transparaitre une envie de ressasser le passé…Le temps passe si vite que parfois on prend le temps de s’arrêter afin de se demander où sont passée les années. Histoire de faire une relecture de sa vie pour s’amener à prendre conscience de ce qu’on a été et ce qu’il est advenu de nous.

Après tout, qu’il soit heureux ou malheureux  le passé c’est ce qui nous définit. Søren Kierkegaard a un jour avancé qu’ « On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu'en regardant en avant.» . Peut-être que c’est pour cette raison qu’on éprouve souvent le besoin de regarder en arrière. On a besoin de comprendre ces moments passés qui nous ont un jour définit.

Des personnes qui faisaient jadis parties de notre quotidien et qui du jour au lendemain disparaissent sans laisser de trace comme si toutes ces années ne représentaient rien pour eux. Un ami qui finit par redevenir un étranger, un amour perdu qui plonge tout à coup dans l’oubli. Tant de personnes qui bouleversent toute une vie et puis qui disparaissent et vous laissent qu’avec des souvenirs. Un beau jour tu te retrouves à faire ton deuil et à te concentrer sur tes nouvelles rencontres…

C’est fou comme l’être humain peut oublier ! D’un trait, on efface toute une vie. Devons-nous blâmer ce reflexe sur notre instinct de survie ?  Renoncer au passé afin de se projeter dans l’avenir pour ne plus être prisonnier de son passé. Après tout, « le passé ne sert qu'à l'avenir, rien ne sert de s'y attarder » a un jour déclaré Mick Bimthlay.

A quoi bon s’attacher à ce qui n’existe plus ? Il faut laisser le passé au passé… Il y a tant de choses que j’aimerais revivre mais je me dis qu’il ne sert à rien d’espérer pourvoir les revivre.  Je garde les bons souvenirs et j’en tire des leçons des mauvais…Mon passé c’est mon identité. Mes valeurs, mes erreurs, mes croyances et mes déceptions et ma connaissance. Je ne peux pas m’en défaire ni le revivre. Je ne peux qu’en tirer profit. 

Saturday 18 August 2012

L’inconnu du bus




Assise dans le bus, plongée dans un livre. La sonnette retentit et voilà qu’il monte…Grand, musclé, bronzé, séduisant avec d’immenses yeux verts et des cheveux châtains. Je le regarde du coin de l’œil me sourire. On dit que l’attirance instantanée n’a besoin que d’un flash ou d’un regard. Une émotion éphémère qui ne dure pas plus longtemps qu’un flash, Souvent accompagné d’émotions intenses qui donnent l’impression de flotter sur un nuage.
Je crois que c’est ce qui m’est arrivé ce jour-là. Je ne le connaissais pas et pourtant j’eus une soudaine envie de le connaitre. Je feignis être absorbée par mon livre alors que ce n’était pas du tout le cas. Sa démarche, son style, et  son sac en bandoulière me donnaient l’impression qu’il était un artiste. Qui sait c’est peut-être que son sac regorgeait de croquis. Et je me mise à imaginer quel genre de vie il a, les conversations qu’on aurait pu avoir…C’est fou ce qu’on peut donner libre recours à notre imagination quand on ne connait pas quelqu’un !
Dans un état de rêverie, je ne m’aperçois même pas qu’il s’est assis tout juste à côté de moi jusqu’à ce que son épaule frôle le mien. Je leve les yeux et je croise son regard. Ses magnifiques yeux verts ne manquent pas de m’éblouir au passage. J’ai tant de choses à lui dire et pourtant aucun mot ne semble sortir de ma bouche. Un temps indéfini s’écroule pendant lequel ma frustration grandit. « Et si je dis une connerie ? », me demandai-je. Il me parle, je bois ses paroles bien que je ne comprends rien.
« Je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui, à la limite : être c’est aimer », a un jour avancé  le philosophe français Mounier Emmanuel. Il est tellement difficile d’aborder un inconnu surtout quand l’inconnu s’avère être un bel homme. Bien que nous ayons ce désir, cette curiosité d’apprendre à connaitre  l’autre, notre timidité et la peur du rejet nous désarment à tel point parfois que nous nous contraignons à la retenue et ne pas oser franchir le pas. Dans mon cas, je m’étais contrainte à me taire et à sourire bêtement.
Et puis il y a aussi la question de : « et si je l’aborde et il s’avère être tout le contraire de ce à quoi je m’attendais? ». Parfois on s’éblouit d’un regard, on s’emballe et puis on finit par être déçu de ce que l’on découvre. On se fait tout un film et la désillusion est tout aussi amère que l’éblouissement fut doux. On se rend compte qu’on a craqué pour la personnalité qu’on a inventée pour l’autre. Notre attachement était basé sur une personne fictive.
Les minutes défilèrent pendant lesquelles il me parlait de la pluie et du beau temps. Une conversation tellement futile et pourtant j’étais heureuse.  Aucun doute je semblais lui plaire aussi. J’étais sur un petit nuage bien qu’il n’était ici pas question de sentiment. Il était claire que j’étais attirée mais rien de plus, rien de moins.
C’est fou de nos jours on confond souvent l’amour et l’engouement. Ils sont nombreux à clamer être amoureux dès qu’ils croisent un personne séduisante alors qu’ils sont juste épris. L’amour c’est bien plus que cela. L’entichement est un état engendré par l’attirance qui est un état éphémère. Or, aimer c’est être la meilleure amie de l’autre tout en étant bien plus que cela. C’est connaitre ses qualités et ses défauts et l’accepter tel qu’il est. Et parfois même trouver ses défauts bien plus attrayants car c’est ce qui le rend unique. C’est se sentir épanouie et capable de tout lui raconter. C’est le regarder avec une lueur dans les yeux et se dire avec confiance que c’est avec lui que se trouve notre bonheur.
En rentrant ce jour-là j’étais tout sourire. Cette rencontre est restée gravé dans ma tête. J’ai eu l’impression d’avoir vécu une histoire bien qu’elle fut éphémère. Juste le bonheur d’avoir rencontré quelqu’un qui m’a plu et le plaisir d’avoir plu. Peut-être que cette rencontre n’allait pas être aussi parfaite si j’avais pris le temps de le connaitre. Peut-être alors aurai-je appris des choses qui m’auraient déplu. Mais qu’importe ce n’était qu’un fantasme. Soren Aabye Kierkegaar a un jour déclaré : « A chaque femme correspond un séducteur. Son bonheur, ce n’est que de le rencontrer… »


Credit photo : Internet

Friday 17 August 2012

Faut-il bannir Facebook?



Facebook est un réseau social qui permet à tout un chacun de créer un profil afin d’y publier des informations dont on peut contrôler la visibilité par les autres personnes.  Facebook se veut une plate-forme qui permet aux gens de se rencontrer grâce à son application « friend suggestion », les amis en commun qu’un utilisateur peut avoir avec un ami ou encore la facilité avec laquelle Facebook permet de « chercher » les personne tout simplement en tapant leur nom.
Véritable outil de communication, Facebook peut aussi être à l’origine de dérapages.  Comme nous l’a récemment démontré les propos sectaires de Krishnee Bunwaree ou encore la publication de photos sans consentement sur la page « jeunes Mauriciennes en chaleur ». Le groupe socioculturel VOH a avancé le mercredi 15 aout qu’afin de prévenir ce genre de dérapage, il vaut mieux bannir Facebook.  « Nous faisons un appel aux autorités de bannir Facebook à Maurice », avait déclaré la VOH.
Bannir Facebook serait-elle la solution ? « Bannir Facebook de Maurice" est ce que vous entendez ce que vous dites!!!! Plus simple "Bannir Internet de Maurice et on n’aura pas accès a ces sites comme dit LOULOU pas pou gagn ni google, yahoo, twitter et autres..." parce que Maurice dès que nous avons un souci, la solution soit Blanc soit Noir comme décision, y'a même pas une réflexion d'une autre solution. Moi mo dir Maurice veut faire comme europe mais nous l'esprit mauricien encore TIPTI, kan pa conn servi internet pas servi!!! ale zoué canette, ale saute lacorde, ale joué la marelle... », a soutenu un internaute sur l’article faisant part que la VOH souhaite l’interdiction de Facebook à Maurice.
« Pas la chine ici », certains seront tenté d’avancer…L’internet peut être utilisé afin d’acquérir la connaissance  mais entre de mauvaises mains, elle peut être une véritable arme destructive. Certains ont essayé de définir ce qu’est l’internet mais en vain. L’internet est un formidable espace de liberté mais qui ne peut être contrôlé.  Pour avoir un meilleur contrôle, faudrait-il le bannir alors ?
Maurice doit-il employer l’offensive contre les réseaux sociaux tout comme l’a fait la chine ? « Les autorités chinoises craignent la diffusion massive d'informations non-contrôlées par le pouvoir et annoncent une surveillance renforcée des sites de microbloging. » Si nous aussi nous adoptons la même attitude, n’allons-nous pas mettre en question la démocratie quand l’on tient en compte le fait que de nos jours, les réseaux sociaux sont les principaux acteurs de la démocratie ?
Les réseaux sociaux ont beaucoup contribué aux rassemblements qui a notamment donné le jour au printemps arabe ou encore dans le contexte mauricien permis à Jameel Perally d’aspirer à réunir « 15,000 youngsters to save our future », bien que l’événement ait été un flop.  Ou encore l’implication des réseaux sociaux dans la chute de Ben Ali. L’internet a aidé un nombre de personnes à militer contre lui grâce à notamment Facebook entre autres…Menant une véritable guerre d’informations afin de contrecarrer l’impuissance des medias traditionnels ou avertir l’opinion internationale sur la répression.
Et maintenant on songe à interdire Facebook…La solution n’est pas d’interdire car après tout, Facebook n’est pas responsable des dérapages. Il n’est qu’un outil mis à notre disposition et c’est aux Mauriciens d’en faire bon usage. Il faudrait notamment les enseigner que l’internet est comme un tableau d’affiche. On n’a pas de contrôle sur ce que nous publions en ligne bien que nous ayons des paramètres de sécurité.  Ces paramètres nous donnent l’illusion que nous avons un « contrôle » alors que ce n’est pas du tout le cas. Il faut savoir ce que nous mettons en ligne. Bien peser ses mots.La solution serait d'éduquer les gens sur ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire sur l'internet.  

Thursday 16 August 2012

Le mégalomane machiste



La première fois que l’on s’était rencontré c’était l’année dernière. J’étais la petite nouvelle et lui le connaisseur des lieux. On dit que la première impression est toujours la bonne. Faut croire que je suis très perspicace en matière de discernement. Il s’était approché de moi avec ses grands airs. A croire qu’il se prenait pour le coq du village, bien qu’il était loin d’être le seul coq dans la basse-cour…
Réflexion faite, même s’il s’avérait être le seul coq de la basse-cour j’aurais mille fois préféré mourir célibataire.  Cela n’a rien à voir avec son physique, d’ailleurs je ne suis pas superficielle ! Entouré d’un groupe de bécasses monsieur avait l’air d’être dans son élément.  Comme s’il était le maitre des lieux…Je m’étais alors dit que c’était sûr que lui et moi on n’allait jamais être sur la même longueur d’onde.
 Enfin du moins c’est ce que je croyais jusqu’à ce qu’il m’ajoute sur Facebook. On a commencé à se parler, à se lier d’amitié. « La première impression n’est pas toujours la même », m’étais-je dit. Dans le fond peut-être qu’il est gentil. Il est vite devenu altruiste, timide et fort sympathique. Tout doucement, il a commencé à combler ses lacunes par des démarches « bienveillantes » prenant ainsi une place dans mon quotidien. Se servant de sa serviabilité afin de se rendre « indispensable ».  
Il trouvait toujours une occasion afin de se moquer d’autrui. Bien que je prenais cela a la légère, je dois avouer que cette attitude ne manquait jamais de me choquer. Les conversations ne tournaient qu’autour de sa petite personne. Comme s’il était le nombril du monde. Quand il parlait des autres c’était toujours avec dédain. « Elle n’est qu’une couillonne celle-là. Je passe mon temps à la casser », avait-il avancé une fois. Quand j’y pense je crois qu’il qualifiait chaque personne qu’il insultait avec ce qui le caractérise…
Toujours persuadé que ses désirs sont des lois, toujours à vanter ses propres mérites. « Moi, je », « Tu sais moi », « moi » ici et « moi » là. Il me saoulait à longueur de journée plongé dans son délire narcissique. Il m’est souvent arrivé de bruler de désir de vouloir l’assommer. Et pourtant je me taisais…Plutôt patiente, je me disais que « bon c’est sa personnalité, c’est juste un tout petit défaut ».
De jour en jour, je constatais qu’il méprisait tout ce que l’autre peut éprouver. A croire que tout ce qui comptait c’était sa petite personne. Il bombait le torse à chaque fois qu’il croissait une femme ou un homme. Il les regardait avec son air de supériorité qui ne manquait jamais de m’indigner à tel point que le tuer m’a souvent traversé l’esprit…
Quant était-il de la modestie ? Comment peut-on espérer être apprécié si on n’accorde pas d’importance à son prochain ?  On vit dans un fantasme de toute-puissance jusqu’à ce qu’un jour on se leve et qu’on réalise que la seule personne qui nous apprécie c’est nous-même. Comment peut-on vivre ainsi ? Ne jamais supporter qu’autrui ait plus que soit et être prêt à l’écraser sans culpabilité sous prétexte qu’il a fait l’erreur de mieux faire que moi. Enfin quand la folie des grandeurs nous tient !
Il a vite finit par se transformer en tyran. Imposant ses volontés et sa façon de voir les choses. Je me rappelle de la fois où il s’était auto invité à l’une de nos sorties. Sans gêne il avait alors déclaré :  « je viens avec vous ». Comme s’il prenait pour acquis le fait que nous allions accepter sa présence sans broncher.  Quand j’y pense peut-être qu’il croyait que nous allions être honorées par sa présence. Chose qui n’a pas du tout été le cas. En fait, sa présence nous insupportait !
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est quand il m’a avancé que j’avais réussit à entreprendre quelque chose tout simplement parce que je suis une femme. S’il pouvait lire mes pensée je suis sûr qu’il serait outré de constater combien mon jargon est riche quand il s’agit d’insulter quelqu’un comme il se doit ! Ce malheureux s’est permis d’insinuer qu’une femme est dans l’incapacité d’avoir des résultats sans user de ses charmes. Quel goujat !  
Et dire que nous sommes au 20eme siècle. Comment peut-on toujours avoir de tels propos ? Quand finira-t-on avec le machisme ? On parle d’égalité de sexes et les hommes pensent toujours de cette manière !? Il semblerait que l’égalité soit qu’un simple concept. Une idée qui inspire beaucoup pour les dissertations mais qui n’est jamais mis en pratique…
 J’en connais beaucoup de mégalomane machiste. Parfois il est notre ami, un collègue, une connaissance ou un supérieur.  Dans la majeure partie des cas, ils sont loin d’être beaux.  Ils sont seulement des êtres qui ont une grande estime pour eux-mêmes. Ils pensent qu’ils sont des grands manitous alors qu’ils sont que des personnes qui vivent du regard admiratif des autres. Ils sont souvent des personnes simplement intelligentes et brillantes mais qui cachent pourtant des faiblesses. Ils ont souvent un manque de personnalité et un besoin d’amour qu’ils masquent derrière une façade de « supériorité ». Ils pètent souvent plus haut que leurs culs.

Credit photo: internet

                                                              
  

Tuesday 14 August 2012

Le gentleman 2.0



Qu’est-ce un gentleman ?
Pour certaines il serait
1)      Un homme qui tire légèrement le siège afin d’inviter une femme à s’asseoir.
2)      Un homme qui laissera la femme choisir en premier les plats mais c’est lui qui passera la commande du dîner
3)      Un homme qui fera quelques compliments discrets à une dame sur sa toilette pendant une soirée
4)      Un homme qui tient la porte aux femmes afin qu’elles puissent passer en premier
5)      Un homme qui cède sa place aux femmes âgées dans le bus
Enfin du moins ce que je croyais…Apparemment en 2012 le gentleman aurait décidé de changer et s’adapter à la nouvelle ère. Oui en effet, le gentleman par excellence répond à tous les textos et les courriels. Il ne prend pas de numéros qu’il ne compte pas utiliser.
Plutôt transparent, il n’a guère besoin de mentir. Il sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Il n’est point nécessaire de jouer au chat et à la souris avec celui-là. Soit vous lui plaisez ou vous ne lui plaisez pas. Point bar. Il a le courage de faire part de ses envies. Choses que la plupart des hommes ne savent pas faire.
Le gentleman 2.0 n’accepte pas de femmes qu’il ne connait pas. Vous ne verrez pas un de ses commentaires sur toutes les photos des minettes qui ont confondu Facebook avec un site de femmes aux mœurs légères. Non mesdames le gentleman 2.0 vaut beaucoup plus que ça.
Ne vous attendez pas à ce qu’il « like » une de vos photos afin de faire humble connaissance. Ce n’est pas du tout sa technique. Monsieur est plutôt discret. Il commente sur vos statuts ou apprend à vous connaitre grâce au chat prive.
Oui le gentleman 2.0 est un homme qui fait les choses qu’aucun autre homme ne songerait à faire sur la toile. Il le fait de la seule manière que seul un gentleman pourrait le faire…


 Credit photo: 


Sunday 12 August 2012

Société machiste



Il semblerait que Facebook se maintient dans notre actualité. Après les propos communaux de Krishnee Bunwaree, on a eu droit à la publication de photos de mineures qui n’a pas manqué de faire polémique. Ils sont nombreux à avoir pointé du doigt les filles qui ont malheureusement atterri sur la page « jeunes Mauriciennes en chaleur » sans leur consentement. Certains journaux étaient sortis avec la nouvelle qualifiant les photos « d’indécentes ». Or,   la plupart des filles qui s’y trouvaient étaient seulement en bikini…
 « Zot ine rode, zot ine gagne », avaient argué bon nombre de Mauriciens. Je suis d’accord que dès que l’on publie des photos de nous sur Facebook, les photos ne sont plus dans la sphère privée mais la sphère publique. Mais faut pas pousser le bouchon tout de même. A ne pas condamner des filles à cause de leur naïveté ! Il a fallu qu’un tel scandale éclate afin qu’elles puissent se rendre compte du danger que représente Facebook.
Cette controverse a non seulement fait réaliser à bon nombre de Mauriciens comment Facebook peut être néfaste entre les mains de personnes malveillantes, mais cela m’a aussi fait me rendre compte que nous vivons dans société machiste.  On n’éduque pas aux hommes d’avoir peur de violer une femme, mais on éduque à la femme d’avoir peur d’être violé…
Cette affaire n’a aucun trait avec le viole cela je le sais très bien, mais c’est juste que je fus indignée de constater que je n’ai pas entendu une seule fois les personnes condamner l’auteur de ce délit. Tout le monde est occupé à fustiger les filles.  A croire que le coupable en est sorti « indemne » de cette histoire.  Comme si c’était son droit de prendre des photos à l’insu de ces jeunes filles…
Il y a un bon nombre de mecs dans ma liste d’amis de Facebook qui adorent s’exhiber  sans t-shirt ou d’autres qui ne sont pas amis avec moi mais dont j’ai la possibilité d’avoir accès à leurs photos, devrai-je sous prétexte que c’est accessible créer une page de Facebook intitulé « jeunes Mauriciens en chaleur » ?! Est-ce-que les mecs seront ravis de voir leurs photos dans une page aussi dégradante ?
J’ai l’impression que bien qu’on « prône » l’égalité des sexes, cette « égalité » n’est en somme qu’un simple concept.  Elle ne sera en pratique que lorsque les Mauriciens changeront leur mentalité. Que sous prétexte qu’une femme porte une mini-jupe ou qu’elle est bikini qu’elle est forcément une femme aux mœurs légères et qu’à cause de cette raison ils ont le droit de la violer ou d’utiliser ses photos sans autorisation.
 L’homme doit aussi apprendre à contrôler ses pulsions. Si la femme peut le faire, pourquoi pas lui aussi ? Cela m’enrage quand l’on avance qu’une femme est responsable de l’attitude qu’un homme a envers elle. L’homme est-il une bête qui ne peut se contrôler alors… ?

Saturday 11 August 2012

Et si Dieu n'existait pas...



Je ne m’étais jamais demandé ce que serait ma vie sans Dieu jusqu’à ce qu’on soulève la question pendant un cours. Le lecturer avait alors lancé : « avez-vous déjà fait une dissertation sur comment serait votre vie si Dieu n’existait pas ? » Quand on a été élevé avec l’idée qu’il y a un être divin qui nous a créé, je dois dire qu’il est assez difficile de songer  à comment seraient vos 20 dernières années sans lui !

Etant croyante et pratiquante, posé cette question met en question l’essence même de ma vie. Tout ce que j’ai entrepris jusqu’à présent, mes choix entre autres ont été dictés par ce que j’ai appris de ma vie spirituelle. Des valeurs inculquées et non innées…  Alors si je devais bâtir une nouvelle fois ma vie en tenant compte que Dieu n’existe pas, serai-je toujours celle que je suis aujourd’hui ?

Voltaire a un jour dit que « si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Peut-être voulait-il avancer que si Dieu n’existait pas, nous aurions alors à créer nos propres valeurs morales ? Puisque après tout, bien que chaque religion diffère l’une de l’autre elles ont tout de même toutes un point commun et c’est les valeurs morale. Elles incitent toutes à la générosité, l’amour, le respect entre autres…

Ou peut-être que Voltaire voulait tout simplement faire ressortir que Dieu a été créé afin de définir ce que l’homme ne comprend pas. Peut-être que l’homme l’a inventé afin de trouver du réconfort dans un concept illusoire. Tant d’hypothèses et tant de questions qui resteront sans réponse…

Dans la bible on soutient que « l’on n’a pas besoin de voir afin de croire ». Si je persiste à me demander ce que serait ma vie sans Dieu, alors quand je pense à ma vie avec Dieu me vient la question suivante : « pourquoi est-ce-que Dieu ne fait rien afin de me faire croire ? ». Où sont les miracles ? Sur quoi est-ce-que je base ma foi ?

Et puis d’ailleurs, pourquoi suis-je dans cette religion ? Question fondamentale… Cette question ne m’avait jamais traversé l’esprit. On a tellement trop tendance à prendre tout pour acquis. A ne pas se demander pourquoi les choses sont telles qu’elles le sont. J’ai eu le temps d’y songer récemment.

Je suis contente que le lecturer ait posé cette question. Cela m’a fait réfléchir. M’a fait réaliser à quel point j’aime ma religion (Je ne veux pas sembler communaliste en passant). Dans le sens pourquoi je suis dans cette religion. Pourquoi je m’y sens bien sans que mes parents me l’imposent…

Just a sign...


Day after day
Time passes away
Still, words do not come easily
A simple word, just a stare...
Maybe then I might dare to show that I actually care

If only I could feel your heart
From your way I might then dart
If ever you do not have the same feelings
Maybe then I might stop clinging

Clinging to the idea that I am not dreaming
That all this real, that I am not reeling
Running out of words to convey how I am feeling
Maybe I should just stop trying...


Thursday 9 August 2012

Pourquoi l'article du defi dérange tant.



A croire que l’affaire Krishnee Bunwaree n’a pas servi de leçon, voilà qu’un journaliste se permet de faire un texte d’opinion que l’on pourrait taxer de sectaire.  Quand l’on tient en compte le fait que le tout premier devoir d’un journaliste est d’éclairer la réalité afin de la faire comprendre aux lecteurs, un tel acte est juste inadmissible. Surtout venant de la part d’une personne qui est censé avoir beaucoup d’expérience dans le domaine.

Etre en mesure d’une certaine façon de dicter la manière dont son lecteur interprètera ses textes et de là fera un jugement du monde qui l’entoure, un journaliste se doit de peser chaque mot afin de ne pas porter préjudice à un groupe ethnique en particulier afin de ne pas causer l’exclusion sociale de ce groupe. Chose que M. Naeck semble avoir oublié…

On pourrait définir le stéréotype comme étant une « représentation mentale »   de ce qui caractérise une communauté.  Notre connaissance du monde qui nous entoure a tendance à être classé par catégorie.  Nous nous servons des stéréotypes car cela nous facilite la tâche. Nous n’avons pas le temps de questionner pourquoi une chose est ainsi. Nous prenons tout pour acquis et nous avons tendance à placer tout ce qui a des caractéristiques semblables à un stéréotype dans le même panier.

Un journaliste qui renforci les stéréotypes dans un article ne fait que porter préjudice à une communauté.  C’est le journaliste qui influence la façon dont pensent les gens. Les gens n’ont pas le temps de s’informer de ce qui se passe tout autour d’eux. Ils comptent sur le journaliste afin de s’informer. C’est de ce qu’un journaliste écrit ou dit que le lecteur construit son jugement.

Je fus offusquée de constater qu’un tel article ait été publié.  Comment une rédaction a-t-elle pu accepter une telle publication ? C’est juste aberrant. Le plus pénible dans l’histoire c’est que tout le monde qui exerce ce métier s’est retrouvé souiller à cause d’un seul homme. Pourquoi ? Parce qu’il a osé penser et écrire un texte bourré de préjugés et de clichés. Un texte répugnant qu’il a osé qualifier « d’analyse  sociale ».

Je fus aussi peiné de lire parmi les commentaires qui se trouvaient sur la note de la rédaction qui s’excusait « d’avoir blesser les sentiments ». Un internaute a fait ressortir que « ziste zournaliste ek politicien ki gagne droit à démocratie dans ca pei la ! ». Un commentaire qui démontrait clairement que l’internaute en question pense que les journalistes sont arrogants.

A cause d’un seul homme, tout le monde y passe. N’est-ce pas injuste ? J’avais envoyé une copie de l’article à un ami et après l’avoir lu, il m’a envoyé la chanson leve do mo pep de Kaya. Je dois dire que la chanson correspond bien à tout ce qui a fait l’actualité ces derniers temps…

Je me demande bien ce qui a bien pu pousser M. Naeck à écrire  un tel article… Enfin ce qui est fait, est fait. Je ne vais pas gaspiller mon temps à essayer de l’analyser. L’heure n’est plus au débat, il est temps de rendre des comptes. Que fera la justice à propos de cela ? On doit bien faire quelque chose quand on prend en considération le cas de Krishnee Bunwaree…


La dictature des médias



Le mythe de la beauté n’est pas une affaire qui date de hier. Depuis la nuit des temps l’homme n’a pas cessé de définir ce qu’est la beauté idéale.  Or, définir quelque chose c’est se limiter. Chose que les médias ont fait. En effet, ils ont trouvé ce qui caractérise la beauté. Selon eux, ce serait la minceur.

Il n’y a qu’à regarder  les publicités afin de constater cela. Voyons –nous des femmes qui ont des formes et rondeurs sur nos écrans ? Non ! Elles sont toutes à arborer une taille zéro et qu’importe si cela inflige un complexe à celles dont la nature n’a pas convenu que la taille zéro leur irait.

La présence plus marquée d’anorexiques dans les sociétés aurait dû nous alarmer mais on semble être indifférent face à ce mal. Il m’est souvent arrivé de croiser des jeunes femmes qui se privent de nourriture afin d’arriver à former partie de cette catégorie que l’on nomme  «la beauté par excellence ». Je les ai vu souffrir afin d’atteindre la beauté selon la perspective des médias.

Ce qu’elles ne réalisent pas ce que les médias sont contrôlés par des personnes ordinaires. La seule différence entre nous et eux, c’est qu’elles sont affluentes.  Qu’est-ce-qui leur donne le droit de définir ce qu’est la beauté ?  La beauté est subjective. Ce qui est beau pour eux, peut ne pas être beau pour une autre personne.

La dictature jadis empêchait les gens de s’exprimer, de nos jours la dictature des médias empêche les gens de réfléchir. Elle cherche à contrôler la façon dont pensent les gens. Elles utilisent les normes de la société et les simplifie en les mettant dans les publicités.  A force de nous bombarder avec leurs images, leurs messages ont fini par prendre ce que les médias nous présentent pour acquis.

Elles sont nombreuses à s’affaiblir chaque jour afin d’atteindre cette beauté mythique que les médias les imposent.  La beauté physique semble être un mythe qui fait rêver beaucoup de jeunes femmes qui essayent de fasciner les hommes… Mais, à quel prix ? 

Sunday 5 August 2012

Le mariage, une institution archaïque ?



Quitte à paraitre fleur bleue, j’écoutais en boucle Marry your daughter de Brian McKnight la dernière fois. Portée par un élan romantique, chaque parole ne manqua pas de me faire frémir. 
“very soon I'm hoping that I...
Can marry your daughter
And make her my wife
I want her to be the only girl that I love for the rest of my life
And give her the best of me 'til the day that I die, yeah
I'm gonna marry your princess
And make her my queen
She'll be the most beautiful bride that I've ever seen
I can't wait to smile
When she walks down the aisle
On the arm of her father
On the day that I marry your daughter”,
chantait ce cher Brian Mcknight.
Et moi je m’imaginais avec une superbe robe blanche et ma longue traine et mon père me menant vers l’autel. Je dois sans doute vraiment paraitre fleur bleue mais bon…C’est beau de rêver non ?
Par les temps qui courent,  je crois que je devrais peut-être me contenter de rêver…Le divorce ne cesse d’accroitre et le concubinage qui était autrefois un « interdit » est maintenant à la mode.  A ce rythme, ma foi j’estime que bientôt le mariage sera en voie de disparition. Nous avons de nos jours des certificats de concubinage et des divorces party. A croire que le temps où les mariages avaient toujours de l’importance est révolu.  
Certains argueront qu’autrefois la réputation était tellement importante qu’il fallait mieux se passer la corde au cou afin de jouer les bonnes familles de peur du « qu’en dira-t-on »  bien que l’on ne pouvait pas se voir en peinture. Alors que d’autres mettront de l’avant le fait que nous vivons maintenant dans une société qui banalise l’engagement…

Qui a raison et qui a tort ? La dernière fois une collègue m’avait avancé que si un couple ne marche plus c’est parce que les deux personnes ont arrêté de faire des efforts afin que cela puisse marcher. Ils sont nombreux à se jurer « pour le meilleur et pour le pire », mais une fois marié ont plus en tête « pour le meilleur sans le pire ». Les mariages sont en grande pompe et les séparations toutes aussi fracassantes…
Le problème serait peut-être que les personnes ne savent pas vraiment ce que c’est que le mariage. Ils sont nombreux à se marier sur un coup de tête. On tombe amoureux un jour et du jour au lendemain on décide de convoler bien que l’on ignore le rôle que chacun joue au sein du foyer.  Après tout, le mariage n’est pas simplement un engagement mais aussi une décision dont on ne cessera de faire les frais si on l’a mal pris... On veut bien vivre le meilleur avec notre conjoint mais on compte sur l’Etat pour le pire.
On m’a un jour dit que le mariage n’est qu’une façon de concrétiser ce que deux êtres ressentent l’un pour l’autre.  Alors, avons-nous maintenant peur de passer vers une autre étape de l’amour ? Ou alors nos sentiments sont maintenant qu’un feu de paille ? La question se pose…


Credit photo: internet.

Wednesday 1 August 2012

Les contes de fées : mythe ou réalité ?



Le prince charmant aurait-il troqué son collant, son cheval blanc ainsi que son royaume contre une voiture de sport, un smoking, un Smartphone, en plus d’un compte en banque bien rempli ? « Il était une fois » où nous n’avions qu’à perdre une paire de chaussure pour le voir débarquer celui-là…

 Le prince charmant, l’emblème même de l’homme parfait.  Il est valeureux, beau, courageux, protecteur, fort, passionné, romantique, loyal, honnête, respectueux. C’est un chevalier qui est prêt à se battre contre vents et marées pour sauver sa dulcinée.  Enfin bref, on l’avait compris c’est l’homme parfait !

Il a fait couler beaucoup d’encre celui-là ! On a très bien vite compris qu’il n’était que le fruit d’un idéal inatteignable après s’être rendue compte qu’il n’existe pas…A croire qu’on nous a bien berné pendant l’enfance.   Et si nous n’interprétions pas les contes de fées au premier degré et que nous nous rendions compte qu’il y a une part de vérité dans ces histoires ? Que se passerait-il si les contes de fées n’étaient pas un mythe mais une réalité ?  

Un archétype peut être qualifié  comme étant un modèle de base ou un symbole universel.  Les contes de fées sont des histoires archétypales qui ont pour objectif de dicter aux enfants la façon de se comporter en société. Quelles meilleure manière de montrer aux enfants l’ensemble des normes sociales qu'à travers  des histoires ?

Les gamines s’identifient à la princesses et les gamins bien entendu au prince. Ces représentations projettent souvent une version stéréotypée des relations amoureuses entre les hommes et la femme. La princesse est douce, grâce, a la classe, est belle, féminine, gentille, jamais capricieuse et est la demoiselle en détresse par excellence.  On pourrait la taxer de passive. Elle est tout le temps à attendre que son prince charmant vienne la sauver des griffes du méchant sans même levé le petit doigt. Le prince charmant est quant à lui fort, brave et astucieux. Toute  « l’action » du conte de fée repose sur lui.  C’est grâce à ce cher prince charmant que la princesse sera délivrée et qu’elle aura la possibilité d’être heureuse.  

En d’autres mots, on sous-entend que la femme est incapable de prendre son destin en main. Prenons la belle au bois dormant et blanche-neige par exemple, leur vie est toutes deux mise en sursis jusqu’à ce que le prince charment vienne les secourir et Rapunzel aussi. Si le prince n’était pas venu à la rescousse Blanche-neige et la belle au bois dormant elles auraient étaient toutes les deux plongées dans un sommeil pour l’éternité et Rapunzel aurait passé le reste de sa vie dans sa tour d’ivoire. Cela sous-entend que la vie d’une femme a un sens seulement quand un homme débarque dans sa vie.  

Serait-il temps de créer de nouveaux contes de fée ?  Il y a tant de jeunes filles ou femmes qui attendent le fameux prince charmant ou plutôt l’homme idéal. Elles sont déçues et restent dans leur petit confort comme plongée dans un sommeil comme la Belle au bois Dormant. Elles attendent en vain l’homme qui ne chamboulera pas leur vie. Celui qui répondra à leur critère. Qui ne dérangera pas leur confort, leur valeurs et surtout leur indépendance. Elles vivent dans une illusion.
Le prince charmant est parfois pas aussi charmant que cela. En chaque homme se trouve un prince charmant…


 Photo du film "enchanted" et de ads of the world.