Thursday 27 September 2012

Une vie sans portable



De nos jours, il nous est inconcevable de vivre sans le portable. Comme si c’était l’élément essentiel de notre vie. Et pourtant, il m’arrive de m’imaginer une vie sans mon portable. A vrai dire, j’aspire à une vie sans… C’est vrai quoi parfois j’ai l’impression d’être victime de mon téléphone cellulaire. Peut-être que j’ai raté le train de la modernité, peut-être que je n’aurais pas dû vivre à cette époque.
J’en ai marre du téléphone cellulaire. Oui je l’ai dit et je l’affirme. Cela doit sans doute paraitre paradoxal quand l’on tient en compte le fait que de nos jours c’est « LE » moyen de communication par excellence. Mais comment faisaient les gens à l’époque de nos grands-parents ? Sombraient-ils dans la dépression sous prétexte qu’il n’y avait pas de portable ?
Ils sont nombreux à faire ressortir que le portable nous donne accès à de nombre incalculable d’information. Mais ma foi, parfois j’ai l’impression que c’est une forme d’esclavagiste. Il faut tout le temps être joignable.  On attend des heures un texte de réponse à un message qu’on a envoyé ou ces gens qui vous téléphonent à des heures pas possible juste parce que bien vous êtes joignable alors autant en profité.
Et on vous dit qu’on communique. Mon œil oui !  Voyez-vous, je reçois des messages parfois qui me pousse à questionner le fait que le portable est un moyen de communication par excellence. Exemple, la dernière fois, un mec m’a texte juste pour me dire « je t’appelle dans quelques minutes ». Pourquoi doit-on informer l’autre qu’on va l’appeler ? On n'a qu’à juste l’appeler non ? C’est assez logique je pense. Déjà on gaspille de l’argent juste en informant l’autre et puis c’est quoi la logique derrière ? Quand nos grands-parents n’avaient que le téléphone fixe, quand ils devaient s’appeler, allaient-ils chez leur interlocuteur afin de lui faire part qu’ils vont l’appeler ?!
Enfin bref, vous l’avez compris cette « logique » dépasse ma capacité de compréhension. Et la meilleure dans l’histoire c’est quand le portable envahit votre sphère privée. J’aurais aimé les temps où quand vous étiez en dehors du bureau et en famille on ne pouvait pas vous joindre. Vous n’aviez pas à vous soucier du travail.
Par ailleurs, le portable déshumanise les relations humaines. « Bonjour ! Tu me manques. Ça fait longtemps que je ne t’entends pas. Alors qu’est-ce-que tu deviens ? ». Des messages de ce genre j’en reçois beaucoup. Mais les gens qui me les envoient je les vois très rarement par contre. Et pourtant, ils ne cessent de clamer que je leur manque dans tous les messages qu’ils m’envoient. Et pourquoi diable ne me rencontrent-ils pas alors ? Oui c’est vrai j’oubliais, communique par le biais du téléphone cellulaire c’est suffisant na ?
L’humanité a sans doute sombré dans cette folie ravageuse qu’est le téléphone cellulaire. Ils semblent tous tellement préoccupés à entretenir une relation avec leur portable qu’à promouvoir les relations humaine. C’est plutôt préoccupant. Les conversations tournent autour du dernier sms qu’ils ont reçu. J’en ai  marre du téléphone. Je m’en sépare du moins temporairement. Ceux qui m’aiment savent où me joindre…

Wednesday 26 September 2012

Ces quelques rares hommes qui forcent le respect



Selon moi, un leader, c’est une personne qui contribue à responsabiliser les gens afin d’atteindre un objectif collectif. En d’autres mots, c’est un genre de guide. Mais est-ce un visionnaire ? Un  meneur d’homme ? Un tortionnaire ? Une idole ? Ou tout simplement, tout cela à la fois ?
Je mesure la valeur d’un leader de par sa manière de traiter celui qui lui est inférieur. J’ai côtoyé ces gens qui ont eu l’arrogance de croire qu’ils peuvent être des « meneurs d’homme ». Il y a un monde de différence entre être un « chef » et se croire apte à l’être…Chose, qu’ils sont nombreux à oublier. Comme quoi, certaines personnes prennent leurs rêves pour des réalités.
Je me remémore de la dernière fois que des personnes avaient avancé se sentir apte à être des leaders. J’avais écouté chacune de leurs raisons. A mon grand étonnement, ils étaient tous occupés à vanter leurs propres mérites qu’à affirmer qu’ils veulent être leader  car ils aspirent à être celui qui rassemblera une foule pour la même cause.  Tout ce qui semblait les caractériser c’était cette folie des grandeurs.
A la fin, je me suis dit que ce n’était pour cette envie de changer les choses qui poussent tous ces êtres ordinaire à devenir du jour au lendemain des meneurs d’homme qui les motivait… C’était juste cette envie d’assouvir ce désir de puissance.  Cette suprématie qui est souvent associé aux meneurs d’homme. La gloire, voilà ce qu’ils voulaient.
La société donne souvent une idée erronée de ce qu’est un vrai meneur d’homme. On se dit souvent que c’est innée un leader. Qu’il faut avoir du charisme, de l’autorité, savoir s’imposer entre autres. Bref on l’a compris, les gens ont une idée préconçue de la chose. Du coup, ils sont nombreux ces mégalomanes à s’autoproclamer leader. On oublie souvent que ce sont des hommes tout à fait ordinaires qui deviennent des leaders.
J’estime qu’on ne né pas leader, on le devient. C’est une situation qui nous incite à nous transformer en leader. On se réveil un beau matin et on se dit qu’on en a marre de subir et qu’on veut maintenant devenir un initiateur. J’ai peut-être une idée assez idéalisatrice de la chose mais c’est mon opinion. Ce sont des combattants qui militent pour une cause.
Je ne suis pas pour l’abstrait, mais pour le concret. Je les ai vu ces gens qui s’autoproclamer leader mais qui ne faisaient que plonger dans un délire de mégalomanie. Ils n’avaient pas envie de changer les choses et étaient loin d’avoir en tête l’intérêt du peuple. Leur seul atout : le charisme. Ils manient aussi parfaitement l’art de la rhétorique. Chose qui ne manque pas d’époustoufler la masse fan de l’éloquence.
Loin d’être une férue de ce type de personne, ils ne m’inspirent que du dédain.  La vie m’a béni en me faisant rencontrer ces gens hors du commun. Ces personnes qui ont à cœur l’intérêt du peuple. Ces personnes qui ont accomplis tant de grandes choses mais qui restent toujours humbles. Je n’ai pas honte de dire qu’ils m’intimident car ils ont comme un don qui force le respect.
Je n’ai qu’une chose à leur dire : merci d’être ce qu’on ne sera jamais. Si seulement il y avait plus de personnes comme eux. Ce sont des travailleurs sociaux, des philanthropes…Des hommes tellement ordinaire qui avec seulement un désir de faire bouger des choses soulèvent des montagnes…

Saturday 15 September 2012

L'affrontement, une étape primordiale dans une relation



Encore la même scène. C’est toujours lui qui a raison et moi tort. Je ne daigne seulement qu’il m’écoute pour une fois. Chacun de ses mots ne manquent pas d’entailler mon cœur. Je me tais et encaisse. Et pourtant, des voix dans ma tête ne cesse  d’égosiller que je devrais lui sommer de se taire…
 Il me regarde avec son visage angélique et me prend par la main. Je secoue la tête afin de ne pas le laisser m’attendrir. Je sais ce qu’il me reste à faire. Je dois le confronter. Je dois m’opposer à lui mais je ne veux pas. Tout simplement parce que l’affrontement fait peur. L’idée de risquer de le perdre me pétrifie. Et pourtant je devrais car sinon la relation serait dépourvu d’authenticité.
Je ne serai que celle qui subit et qui souffre en silence. Celle qui cède sa place à une femme soumise qui n’est pas du tout moi. C’est fou parfois on a peur de se dresser contre l’autre car on a peur des répercussions que cela pourrait avoir sur la relation. « Et si je le blesse ? » ou encore « et si après cela il ne me pardonne pas ? » Nous éprouvons une culpabilité avant même d’avoir fait part de nos sentiments. L’affrontement symbolise souvent l’échec d’une relation.
Du moins, ce que la société nous fait souvent comprendre. Du coup, on préfère encaisser au lieu de faire place à un échange musclé. Parce que le risque de rupture nous renvoie souvent à nos insécurités. L’angoisse de l’abandon. Mais jusqu’à quand peut-on supporter quelque chose ? Il viendra un jour où les sentiments commenceront à s’effriter à cause de la frustration.
Entrer en conflit permet de se revendiquer. Quitte à blesser l’autre, au moins on sait qu’on se bat pour ce que l’on croit. Par amour, on est souvent tenter à privilégier l’autre à nos dépends. On fait passer ses désirs avant les nôtres. Nous construisons alors une relation où seulement l’autre a une place. On s’efface jusqu’à ne plus se reconnaitre pour donner la place à l’autre. Un beau matin on se réveille et on ne se reconnait plus…
Je refuse de trahir mes convictions sous le prétexte d’aimer. Je prendrai le risque de la rupture s’il le faut. Parfois pour préserver une partie d’authenticité dans une relation, il est primordial de s’affronter. Je le regarde droit dans les yeux et je vomis tout ce qui m’a dérangé. Il endosse chacun de mes mots sans rien dire. « Pourquoi ne m’as-tu rien dis avant ? », me demande-t-il


Thursday 13 September 2012

Le mouvement collectif incite à l’individualisme



Il me semble que de nos jours, le terme « individualisme » soit devenu incontournable afin de caractériser la société dans laquelle nous évoluons. A croire que c’est l’esprit du temps moderne. Au lieu de le voir comme une victoire de l’autonomie, nous avons souvent tendance à percevoir l’individualisme comme étant une chose négative. Nous le condamnons, nous en parlons mais nous ne nous demandons jamais pourquoi les gens deviennent de plus en plus individualistes.
Selon Alexis De Tocqueville, « L’individualisme est un sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à  s’isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l’écart avec sa famille et ses amis ; de telle sorte que, après s’être ainsi créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même ». Il est bon de faire ressortir qu’il ne faut pas confondre l’individualisme avec l’égoïsme. L’égoïsme est « un amour passionné et exagéré de soi-même, qui porte l’homme à ne rien rapporter qu’à lui seul et à se préférer à tout », estime Tocqueville. Si l’égoïsme considère que ses intérêts personnels, l’individualiste au contraire prend en considération l’intérêt des individus.
L’individualiste ne s’oppose pas à la société. Il ne fait que revendiquer sa personne. Nous vivons dans un monde où le « moi » triomphe sur le « nous ». On prône le « je pense donc je suis ». En fait, l’individualisme est une construction de soi qui promeut le « moi » au détriment de la société. Mais qu’est-ce-qui conduit à l’individualisme ? Qu’est-ce-qui pousse l’individu à oser le « je » ? Pourquoi ce culte de soi ?
La déception que provoquent les mouvements collectifs amène souvent à valoriser la sphère privée. L’individu a se met alors en tête que poursuivre son propre intérêt aboutira à un meilleur résultat.  L’individu contemporain se démarque de la masse. S’affirme et réfléchi. Cette autonomie conduit souvent à l’innovation. L’individu en se démarquant du lot a l’indépendance de pensée. Le citoyen en a marre que l’on promeut l’intérêt générale à son détriment. Il aspire à défendre sa vision des choses.
Il exprime sa façon de voir les choses différemment de celle de la masse. Il se distingue de par ses idées, ses opinions et ses actes. Il construit sa propre identité et de ce fait conduit à son épanouissement. Il passe du citoyen passif à l’acteur de sa vie… L’individualisme pourrait être un genre « d’émancipation » si on veut.

Saturday 8 September 2012

Nouveau parti = nouvelle ère ?



Un nouveau parti vient tout juste de faire son entrée dans l’arène politique le mercredi 23 août à l’hôtel Saint Georges. Il se nomme Ralliement Citoyen pour la Patrie (RCP). Un parti composant essentiellement d’expatriés notamment de Parvez Dookhy président, Shabana Raman secrétaire et Yannick Cornet Vice-président.
Le RCP n’a pas manqué de provoquer de vives discussions à son sujet, d’ailleurs on le perçoit déjà comme étant le parti révolutionnaire. Devons nous blâmer cet engouement sur le fait que  l’entrée du RCP a été très médiatisé ou que les membres soient tous jeunes ?
Comme quoi tout nouveau, tout beau ! Une chose est sûre : tous les espoirs d’une nouvelle république semblent reposer sur eux.  Ils sont nombreux à m’avoir fait les éloges de la « troisième force politique ». Je ne veux surtout pas jouer au trouble-fête mais  je ne suis pas aussi emballée que cela.
C’est joli tout ça d’avoir des rêves et des ambitions. Mais voilà, moi je ne suis pas pour l’abstrait mais le concret. Jusqu'à présent, je n’ai pas entendu parler de leurs projets si ce n’est qu’ils veulent apporter du changement et qu’ils sont contre la corruption. Ils peuvent se vanter d’avoir les medias à leur actif mais ce n’est pas suffisant.
J’en ai mis du temps avant d'avoir d’écrire sur eux. Faute de temps récemment.  Pendant ce lapse de temps écrouler, je me suis rendue compte qu’on ne parle même plus d’eux à présent.  Mais où est donc passé le RCP ? J’ai entendu certaines personnes avancer qu’ils finiront par se laisser influencer par les grands partis politiques. Plutôt négatif non ?
Quoiqu’il en soit, le RCP a du pain sur la planche. Maintenant qu’ils ont pu « se faire un nom », il est grand temps de mettre la main à la patte. Se mettre à la recherche de partisans qui veulent bien investir dans leur parti. Je suis sûr qu’ils arriveront à trouver des personnes qui partagent leurs idéaux. Il faudra aussi savoir convaincre les conservateurs…
Enfin, je leur souhaite bonne chance en espérant que les choses vont changer. Loin de moi l’idée de démoraliser les gens qui croient ardemment qu’ils arriveront à faire du changement. Comme je l’ai mentionné plus haut, je suis pour le concret et non pour l’abstrait. Mon jugement  se fera baser sur les actions avenir…