Tuesday 31 December 2013

Ma résolution pour 2014 ? Entretenir mon bonheur…



Le passage d’une année à une autre est l’occasion de remettre les pendules à l’heure. C’est dans cette optique que j’ai pris rendez-vous avec 2013. Notre tête à tête m’a permis de constater que mes résolutions de l’année précédente n’étaient que des promesses en l’air. A croire que les résolutions ne sont qu’une tradition à laquelle je m’adonne. Mais bon, à quoi bon les regrets ? Après tout, dans quelques minutes 2013 sera une affaire classée.

Me voilà coincé entre l’avant et le passé…Je repasse l’année en boucle dans ma tête…Entre défis, rencontres, opportunités, actes manqués et réussite ; je crois que j’ai eu droit à mon lot de tristesse et de bonheur. Je ne m’attarderai pas sur mes déboires, ce soir je fais une croix sur tout ce qui m’éloigne de l’allégresse.

Je ne vous parlerai pas de cet amour que j’ai presque tenu entre mains mais que j’ai laissé filé…Je ne vous énumérai  pas ma liste d’objectifs que je souhaite atteindre en 2014. Non je ne compte pas débiter que j’aspire à maigrir ou encore faire du sport.  Je ne vais pas non plus m’encombrer de sentimentaliste mais d’espoir. Gommons les erreurs passés et tout ce qui nuit.

Ce soir, je lève mon verre aux bonheurs à venir. Pour faire les choses comme il se doit, je danserai sur une chanson qui dit que tout va bien. J’inaugurerai cette nouvelle année avec des éclats de rire parce qu’on n’est jamais habillé sans un sourire. Ma résolution ? Elle est très simple : entretenir mon bonheur. Je serai celle qui vit dans l’instant sans se soucier des lendemains. Sur ce, bonne année 2014 à tous.

Tuesday 12 November 2013

Tout ce que je sais sur les gens que je connais à peine, je l’ai appris grâce à Facebook




La dernière fois je regardais la bande annonce du film A Case Of You. Le synopsis repose sur Sam, un écrivain qui tombe sous le charme d’une femme qu’il connait à peine. Afin de la faire succomber, il scrute sa page Facebook avec pour objectif de tout savoir sur elle. Il se met alors à faire de l’escalade, apprendre à jouer à la guitare à cuisiner entre autres…Devenant ainsi tout ce qu’elle aime. Le hic : elle tombe amoureuse de l’image qu’il a créée de lui.

Un film assez cliché mais cela m’a ramené à mes contacts de Facebook. Je connais bien des choses sur des personnes que je connais à peine. De leur premier amour à leur fantasme, de la première rencontre jusqu’à leur rupture  et j’en passe. Des choses assez intimes qu’ils auraient dû garder dans le domaine privé. Mais pourquoi cette nécessité de tout dévoiler ?

Selon des experts, c’est le désir d’impressionner qui inciterait les gens à révéler des informations « embarrassantes ». Je me rappelle qu’un de mes contacte avait posté qu’il venait tout juste de faire une grosse commission. Aspirait-il à m’impressionner ? Parce que cela n’a pas eu l’effet escompté. Mais alors, qu’est-ce qui l’a poussé à divulguer ce qu’il n’aurait jamais osé dire en publique ?

A croire que les gens ne savent plus faire la distinction entre ce qui appartient au domaine publique et ce qu’ils devraient garder pour eux. Il y a cette croyance malsaine que plus l’on dévoile des informations sur soi, plus on devient intéressant. Ce qui m’a ramené à un échange entre deux personnes dont j’avais été témoin. Un ami demandait à son proche de s’abstenir de poster des photos de son anniversaire sur Facebook. Ce dernier a rétorqué avec une question : « pourquoi prendre des photos si on ne va pas les posté sur Facebook. T’as qu’à bannir les appareils photos de ton anniversaire pendant que t’y es ». Laissant ainsi transparaitre que n’importe quelle photo doit forcément atterrir sur Facebook. Me permettant au passage d’avoir la réponse  à : où est l’intérêt de publier des photos qui ne vous mettent pas en valeur ?

Certaines personnes affichent leur dernière beuverie qui démontre qu’ils ne savent pas tenir l’alcool…Sans oublier le caption qui l’accompagne : « mo ti enbas la terre sa ler la ». Je crois que la photo parle d’elle-même ! Je me demande comment les futurs employeurs prennent ce genre de cliché. On a beau me parler de « Facebook privacy » mais sachez mesdames et messieurs que vous êtes sur la toile. A n’importe quelle minute on peut faire un « print screen » de ce que vous allez « delete » après mines réflexions et avoir une sauvegarde de votre « erreur ».

Mais bon, apparemment nous sommes des créatures qui ont le besoin d’interagir afin d’exister. D’où cette nécessité de tout dévoiler. Par ces actions, on chercherait l’approbation de nos proches et nos amis par des « likes » et des commentaires. Toutefois, j’estime que l’on devrait prendre le temps de réfléchir avant de publier certaines choses.




Monday 2 September 2013

« Sex revolution » dans les chansons



Blurred Lines c’est LA chanson du moment.  Je me rappelle que mon newsfeed de Facebook était inondé de Robin Thicke quand la vidéo venait de sortir. Et pourtant, la chanson ne m’inspire aucune émotion si ce n’est le fait qu’elle incite les gens à faire des « naughty things ».  Cela n’empêche pas que ce soit le tube de l’année. Après tout, le sexe vend…Chose que Robin a bien compris puisqu’il a mis les mêmes ingrédients dans sa chanson Give It To You. Peut-on lui en vouloir quand on constate que la vidéo  est ce qu’il y a de plus « Hot » pour le mois d’aout ? Enfin du moins selon Vevo…

D’ailleurs, une étude américaine a démontré qu’une chanson devient un tube quand elle parle de sexe. Selon leurs dires, « environ 92% des 174 chansons qui ont fait partie du top 10 en 2009 contenaient des messages reproductifs ». Chiffre qui a sans doute décuplé depuis le temps. A croire que les chansons d’amour n’ont plus la cote avec les artistes. Il semblerait qu’ils ont décidé de changer de répertoire.  Les chansons abordant le thème de l’amour est maintenant révolu. A l’exception de How To Love de Lil Wayne ou encore We Found Love de Rihanna entre autres…

Tout n’est maintenant qu’une question de séduction ou encore de sexe. Prenons par exemple « She wants me to come over I can tell her eyes don’t lie. She’s calling me in the dark » (I found You – The Wanted) ou encore tout simplement S&M de Rihanna.  A croire que c’est le “sex revolution”.  Nous sommes maintenant bombardés de paroles de chansons de plus en plus osées et de vidéos aussi. Leur argument ? Il ne faut plus que le sexe soit tabou, parlons-en autant qu’on peut. C’est bien joli cet argument mais en pratique est-ce vraiment cela ?

Au final, n’y-a-t-il pas une banalisation du sexe ? Ces jeunes ados exposés à la « sex revolution » qui parlent du corps comme si c’était une commodité. C’est cool les histoires d’un soir. On présente le sexe comme étant une simple histoire de pulsion qui ne nécessite point d’intimité relationnelle. Après tout, écoutons 50 Cent. « She wants it. I wanna give it to her. She knows that. That’s why I’m here for », nous chante-t-il.  Tout le contraire de Michel Sardou qui à l’époque chantonnait « Tu voulais faire l’amour comment fait-on l’amour ? Je n’étais pas un géant. J’étais plutôt gêné quelle drôle d’idée ! Danser c’est suffisant ». Il convoitait la fille, mais la patience avait eu raison des pulsions…


Chose qui est assez rare de nos jours…Serait-ce pour cette raison que les artistes sont de plus en plus nombreux à banaliser le sexe dans leurs chansons ? J’entends rarement le mot « amour » dans les chansons de nos jours. « If you know what I see, you’ll understand why I want you so desperately », chantent les One Direction. Le groupe très en vogue qui fait chavirer le Cœur de ces jeunes adolescentes.  Pas un seul mot d’amour…Juste admiration et désir…Et voilà le message qui est passé aux adolescents qui s’identifient à ce que les chansons disent. C’est à se demander si dans quelques années le romantisme sera toujours d’actualité.  

Credit photo : Internet. 

Sunday 18 August 2013

Beauty Queen Mauritius: Pub tapageuse mais émission assez décevante.



Cela fait une semaine qu’on nous casse les oreilles avec Beauty Queen Mauritius, le nouveau bébé de Nalini Aubeeluck. En sus de se targuer d’être la première téléréalité Mauricienne, cette émission vise à inciter les jeunes Mauriciennes à se lancer dans le mannequinat. De plus, ceci est une plateforme qui les permet de démontrer leurs talents par le biais de la télé. Si le concept est innovateur, dans la pratique c’est une toute autre chose…

Comme tout Mauricien curieux de voir ce que ça donne, je n’ai pas manqué la première émission hier. Et je dois dire que mes attentes se sont heurtées à une déception. A croire qu’ils misaient sur l’amateurisme. Pour une émission de beauté je m’attendais à plus de glamour de la part des candidates. Une certaine attitude qui nous inciterait à croire que cette émission permettra à Nalini Aubeeluck de « dénicher la perle rare ». Après tout, n’est-ce pas le but ultime ?

Le 14 aout, Nalini Aubeeluck déclarait à un quotidien que « quand elles sont arrivées, elles étaient des gamines prêtes à faire la fête à s’amuser. Il a fallu les encadrer, leur donner les bases du mannequinat et les former sur le tas ». Je n’ai pas vraiment eu l’impression que cette attitude ait changée hier. Les candidates avaient l’air d’être des écervelés qui participent à cette émission afin de passer à la télé. Il n’y avait rien de sérieux dans leur démarche ou encore quelque chose qui laisserait transparaitre qu’elles ambitionnent vraiment  à être mannequin. La cerise sur le gâteau c’est quand le cameraman a filmé leur pitrerie dans le van. Si cela m’a semblé être tout à fait ridicule, elles au contraire semblaient croire qu’elles avaient « casse en grand pake » comme on dit.

J’ai essayé d’omettre cette partie et de me concentrer sur autre chose. Je l’ai fait et j’ai constaté que la première téléréalité Mauricienne a d’autres lacunes…Et je me permets de citer le cameraman. Je n’ai pas vraiment eu l’impression qu’il excelle dans la matière. Quand on tourne une émission de taille, on se doit d’en mettre pleins la vue. Chose qu’apparemment ne formait pas parti de ses projets vue sa piètre performance. Il zoomait trop sur le visage de es interlocuteurs et il ne semblait pas vraiment savoir ce qu’il fait…J’ai des amis aspirants graphic designers qui peuvent faire mieux que ça…

De plus, parlons du présentateur de l’émission. La dernière touche finale qui m’a amené au désappointement. J’ai eu l’impression qu’on a mis un guignol comme présentateur. Il manquait d’assurance et le charisme. J’ai eu une forte impression qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il faisait et qu’il était très loin d’être sure de son coup. Il m’avait tout l’air d’être gêné devant la caméra. Au point de dire « rendez-vous sur la MBC une ». Enfin ça ce n’est qu’un détail minime…Qui quand même fait assez tache quand on est diffusé à travers l’ile.

La seule chose positive que j’ai apprécié c’est la fin de l’émission quand les « mannequins » étaient alignés. C’est seulement à cet instant qu’on réalise que c’est une téléréalité Mauricienne. Je m’attends à mieux la semaine prochaine en espérant que cela sera meilleur. Je vais mettre ça sur le compte du premier essai.

crédit photo: Internet. 

Thursday 18 July 2013

Les méfaits du temps




Les amis sont la famille qu’on choisi. Ce sont les personnes à qui vous pouvez confier vos conneries, parce que vous savez que vous n’allez pas entendre  « une jeune fille n’est pas censée se comporter ainsi »…Ils vous soutiennent et vous comprennent comme personne d’autre au monde. Le problème c’est que l’amitié se tisse à travers une situation commune. Alors comment préserver ce lien quand les choses évoluent ? Comment continuer à rester amis quand la vie nous conduit vers des chemins différents ?

Il suffit parfois d’un simple petit changement pour qu’on oublie nos amis. Un nouveau petit-ami, une grossesse ou encore tout simplement un nouveau boulot. A croire que c’est un des méfaits du temps. A la croisée de nos chemins on se perd de vue en vaquant à nos occupations. Nos coups de file s’espacent et les retrouvailles se font de plus en plus rares. Il faut maintenant prendre rendez-vous…

De temps à autre, une photo de classe ou encore une vidéo permet de redonner un souffle à cette amitié qui s’évanouit. À croire que la nostalgie a quelque chose de positif parfois. On se met alors à s’accrocher à ce fragment de vie retrouvé. Comme un besoin de se convaincre que nos vies ne se sont pas dénouées…Un désire de ressusciter un lien qui se meurt.


Une quête qui s’avère être dérisoire quand tout semble irrécupérable. Les années se sont écoulées et certains ne donnent plus de nouvelle. A quoi bon songer aux absents ? Ils resurgissent quand on ne les attend pas et ne répondent pas quand on les espère…Paradoxalement, ils semblent plus présents dans leur absence puisqu’on ne peut s’empêcher de penser à eux. C’est vers eux que l’on se tend quand tout va mal. Mais pourquoi ? A croire qu’en dépit des changements, il y a toujours quelque part ce désir de croire que certaines choses resteront les mêmes…Bien que l’on se rend compte que les bons amis c’est pour un temps. Parfois il faut savoir accepter que rien n'est éternel. 

Sunday 7 July 2013

Pourquoi le concours Miss Mauritius me dérange




Cela fait une semaine depuis que Pallavi Gungaram a été couronnée Miss Mauritius 2013. Mais ce n’est pas pour autant que l’effervescence autour du concours s’est estompée. Et pour cause : la polémique autour de l’épisode de « je suis émuse » ou encore « je trouve les travaux sociaux apaisantes » entre autres…
Des fautes grammaticales que la nouvelle ambassadrice a qualifiées de « faute de lapsus ». Chose qui ne semble pas apaiser les esprits qui en ont fait une affaire d’état. D’ailleurs, la nouvelle Miss a fait l’objet d’une parodie sur YOUTUBE qui enflamme les  réseaux sociaux.
Je comprends que certaines personnes soient outragées par cette affaire. Comment l’ambassadrice de Maurice, une ile qui est censée être bilingue faire autant de fautes de français ?! Ce raisonnement m’est tout à fait compréhensible mais ne croyez-vous pas que vous êtes en train de diriger vos critiques vers la mauvaise personne ?
Depuis cet incident, ma page Facebook est remplie de status sur la jeune femme âgée de 19 ans. A croire que les gens semblent prendre un plaisir à s’acharner sur la pauvre fille. Est-ce qu’une seule fois on a pensé que l’organisatrice du concours en est aussi fautive ?
Avant de parler aux médias, on aurait dû préparer la nouvelle Miss. Procédure par laquelle tout être médiatisé est censé passer. Chose que Primrose Obeegadoo semble avoir oublié. Depuis cette affaire, elle clame que « c’est le trac » qui a gâché le moment de gloire de Pallavi. Avançant par ailleurs que pendant le « question time » de Miss Mauritius, les concurrentes n’arrivent pas à s’exprimer car le regard du public les fait perdre leurs moyens. Chose tout à fait compréhensible certes mais si on n’arrive pas à faire face à un public, on ne participe pas à Miss Mauritius. Comment est-ce que les Miss des autres pays arrivent à le faire ?!
 Pourquoi les organisateurs de Miss Mauritius ne forment pas leurs participantes !? Les mettre devant un public avant le jour j, pourrait peut-être les aider à vaincre leur trac. Qu’est-ce que cela coute de faire un essai ? A croire que les organisateurs de Miss Mauritius ne veulent que créer des potiches.

De plus, j’ai un problème avec leur page Miss Mauritius National Pageant. N’y a-t-il pas quelqu’un qui s’occupe de la page après le concours ? Personne ne semble vouloir « moderate » la page. Ce qui permet à certaines personnes de mettre des commentaires qui pourraient être taxés de « cyber-bullying ». Tels que : «  ala li gros la ki jury in trouve are sa ?ene fesse enorme are li », entre autres…Quand on a à cœur un concours, j’estime que l’on doit s’occupé de la page Facebook. Bien que le concours soit fini, c’est à travers cette page que les gens prennent connaissance du visage de la nouvelle ambassadrice de Maurice. A croire que les organisateurs n’en ont strictement rien à faire…

Wednesday 19 June 2013

Halte à la passivité!

Petit tour à Port-Louis, des affiches incitant les citoyens à manifester contre l’ingérence frisent le ridicule sous le regard indifférent des passants. Attitude aberrante quand l’on tient en compte les derniers évènements. Onze morts pour les inondations du 30 mars, dix morts pour l’accident de Sorèze, le ministre de la justice Yatin Varma qui agresse un élève de la Charles Telfair Institute Florent Jeannot âgé de 19 ans. Mais où va-t-on ? Question primordiale et pourtant, cela ne semble pas tellement importer puisque personne ne fait rien. Tout le monde vaque à ses occupations…C’est du passé tout ça maintenant on va de l’avant.


L’année dernière j’assistais à une manifestation des travailleurs sociaux contre l’augmentation du pain. Alors que j’écoutais leurs doléances, un homme passait et n’a pas manqué de les fustiger. Il les a regardé avec mépris et m’a lâché que « zot pé fer tout ça la pour nanier », me faisant au passage comprendre que leur action n’était qu’un coup d’épée dans l’eau. Parole qui n’a pas manqué de me marquer. Pourquoi un tel jugement envers ceux qui se battent pour ce qu’ils croient ? J’ai parfois l’impression que les mauriciens sont enfermé dans une passivité qui m’horrifie. Il semble tous mettre l’ingérence sur le compte de la fatalité.

Ne sommes nous pas ceux qui ont leur mot à dire quand il faut voter ? Pourquoi nous sentons-nous donc si impuissants ? Nous sommes en mesures de décider, mais pourquoi ne nous sentons-nous pas en contrôle ? La résignation qu’éprouvent de nombreuses personnes m’est incompréhensible. « Pas pou servi nanier si fer kikchoz »,  semble être la phrase fétiche de nombreux mauricien. Donc, ils se contentent de débat animé sur ce qui les dérange. Un débat qui ne sert à rien si ce n’est à prédire qui sera l’équipe gagnant à la prochaine élection.


« J’attends le jour où ce pays aura des politiciens tel que Barack Obama à la tête ».   Aspiration et rien de concret. A croire que nous voulons tous vivre dans l’abstrait. Entendu tout dernièrement à la radio une femme fustigeant les intervenants parce qu’ils ont osé critiquer ceux aux pouvoirs. « Kifer zot pé critiqué ? Bizin respecte banne ministre ». Est-ce avec cet état d’esprit que nous espérons faire avancer les choses ? Il faut parfois critiquer afin de faire améliorer les choses. Biensûr il faut que ce soit des critiques constructives. J’ai peur de cette passivité qui semble animer les mauriciens. Quand oserons-nous agir ?

Adieu



Peut-on se dire « adieu » dans l’ère du « global village », comme on qualifie le monde de nos jours? Impossible avec Skype, MSN, Facebook et ces moyens que l’on se sert afin de tromper la distance qui existe entre les pays. « Nous garderons contacte », se dit-on comme si la distance n’influera pas notre relation. Je laisserai l’espoir m’accrocher à des points de suspensions alors que tu me réponds sur Skype…

J’entrevois déjà notre relation. Moi attendant avec impatience notre « rendez-vous » virtuel. Une attente qui me conduira à te parler de la pluie et du beau temps. Omettant au passage de te faire part de mes angoisses  ou encore le poids de tes absences. Toute une vie en sursis à cause d’une attente. Ne pas vivre l’instant présent mais se projeter à nos retrouvailles. Comme une promesse d’un meilleur avenir.

Je n’ai jamais compris ces gens qui passent leur temps à regarder leur téléphone dans l’espoir d’avoir un appel ou encore ces gens qui consultent leur téléphone cellulaire en attendant un message.  Leur déception quand ce n’est pas LE message ou l’appel qu’ils attendaient. Comment vivent-ils ? J’aimerais bien leur poser cette question un jour. Mais je ne veux pas connaitre la réponse par expérience. Ce n’est pas pour moi cette vie là…


Vivre dans l’attente au lieu de vivre dans l’instant.  Parfois je me dis qu’il est plus judicieux de se dire adieu afin de préserver ce qui a été vécu. Ne pas laisser la distance nuire une relation qui s’est tissée aux files des années. Me rappeler de ton sourire et me dire que j’ai vécu avec toi les plus belles années de ma vie. Faire appel à ma mémoire sélective afin qu’elle supprime les mauvais moments. Se souvenir de tout ceci un jour avec un sourire béat. 

Crédit photo: Internet. 

Saturday 15 June 2013

Nostalgie quand tu nous tient...



Nostalgie, « regret pour le passé ». Je suis toujours tentée par cette émotion quand ça ne vas pas. A croire que ressusciter le passé me procure un plaisir inextricable. Le revivre me donne l’impression que les choses étaient mieux avant…Mais pourquoi n’avais-je pas la sensation d’avoir gouter à la perfection quand je vivais ces moments que je repasse en boucle dans ma tête ?

J’en suis venue à la conclusion que ressasser le passé me permet de le recolorer à ma manière. De l’embellir de façon à ce que mon présent ait des choses à l’envier. Je tire un certain agrément artificiel dans la chose. Puisque la nostalgie ne semble pas contribuer d’une manière ou d’une autre à mon présent. Elle ne fait que le nuire…

« C’était mieux avant », pourquoi avons-nous toujours cette phrase à la bouche ? Adolescente, je m’étais jurée que je ne serai pas comme ces vieux schnoques qui sont toujours à se targuer que « à mon époque ce n’était pas comme ça ». Et pourtant me voilà à me convaincre que la vie est mieux dans mes souvenirs. Pourtant, ces moments que je me remémore ne sont pas la vie…Ils n’étaient pas comme ça puisqu’avec le temps, les souvenirs qui s’effritent finissent par se mêler à l’imagination qui embelli la mémoire.

Du coup, tu te fais tout un film de ce que ta vie était jadis. Tu supprimes les moments malheureux et les te focalises sur un angle plus « beau ». Le paradoxe de toute cette affaire,   C’est que l’on finit par privilégier ce qui n’existe plus au dépens de ce que nous vivons…Mais à quoi bon ?

Friday 14 June 2013

A la conquête du Bonheur


« Jolie et intelligente, elle avait tout pour être heureuse ». Qu’est-ce que cela signifie « tout pour être heureuse » ? J’ai toujours eu du mal à comprendre cette phrase. Cela veut-il dire qu’il suffit d’avoir une belle gueule et un peu d’intellect afin d’atteindre le bonheur ? Comme si notre bonheur était conditionné par ces deux choses.

Que l’on me corrige si j’ai tort, mais j’ai l’impression que nous sommes tous à conditionner notre bonheur. Mettre notre vie en sursis pour un objectif. Qui selon nous, nous rapprochera de l’allégresse. Et quand on l’atteint cet objectif, on se rend compte qu’il ne définit pas notre bonheur. Il n’y contribue même pas, ne se reste qu’une infirme partie à la béatitude.

Notre amertume serait-elle dû au fait que nous avons une version erronée de ce qu’est le bonheur ? J’estime que le bonheur est un état d’âme. Ce n’est pas un plaisir ou encore une « bonne surprise », cela dépend simplement de notre façon de voir les choses. Orson Welles a un jour avancé que « Le bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours. Je crois qu’il faut savoir le vivre lorsqu’il se présente à nous ».

Le bonheur c’est sauter dans l’inconnu sous prétexte qu’on rêve d’aventure. C’est saisir l’opportunité qui se présente devant nous. Et le plus important, le bonheur c’est notre façon de voir les choses. C’est être positif dans n’importe quelle circonstance. C’est trouver une opportunité dans une impasse.


Je suis d’avis que le bonheur c’est avoir une foi inextricable en l’existence. C’est cette force existentielle qui nous permet d’avancer et d’affronter les hauts et les bas de la vie. Nous aspirons tous au bonheur, mais parfois nous le cherchons au mauvais endroit…

Wednesday 5 June 2013

Une fine ligne de l'amour à l'amitié



Il était une fois ils étaient amis...N’est-ce pas ainsi que débutent les plus belles histoires d’amour ? On dit qu’il y a une fine ligne qui sépare l’amour de l’amitié….Il avait déjà franchi ce pas et l’attendait de l’autre côté. De son côté, elle semblait réticente ou ne s’apercevait pas qu’il la tendait la main afin de l’inviter à le rejoindre.
Il n’avait jamais daigné lui faire part de ses sentiments. Elle semblait enchainer les rencontres avec des « cons ». A contrecœur, il avait la connaissance de Damian ou encore d’Eric entre autres…Il lui avait souhaité tout le bonheur du monde tout en feignant être heureux pour elle. Lui avait donné sa bénédiction quand elle lui avait demandé son avis.
C’est sur son épaule qu’elle avait pleuré quand ils n’en avaient plus rien à faire d’elle. Il avait dû écouter ses « je l’aimais » avec un pincement au cœur. Il avait voulu la rassurer en lui disant qu’il était là lui.  Qu’elle ne manquerait de rien avec lui…Mais il savait que si ces mots l’échappaient ce serait lui avouer ce qu’il ressent.
C’était une chose de ressentir quelque chose et une autre de lui déclarer sa flamme. Devoir faire face à ses sentiments. La regarder dans les yeux et lui avouer que pendant toutes ces années, c’était elle qui avait occupé ses pensée. Il préféra étouffer ses sentiments, loin de vouloir essuyer un « non ». Avait essayé de la retrouver dans les bras d’une autre femme.  
Parfois, sans s’en rendre compte, son regard trahissait ses sentiments. Il la suivait du regard quand elle allait dans une autre pièce ou l’admirait tout simplement. Il voulait qu’elle daigne poser un autre regard sur lui.
Qu’elle le voit comme un homme et non comme un simple ami. « Ami », un mot qui semblait l’éloigner de son cœur. Il était là dans le silence à attendre qu’elle s’avance vers lui…Qu’elle se raccroche à lui. Combler le vide de sa vie.

Il s’était imaginé leurs conversations quand elle saurait qu’il l’aime. Oserait-il un jour lui déclarer sa flamme ? Et s’il passait à  côté de la bonne ? 

Thursday 30 May 2013

Amour par substitution




Un jour il s’est dit que c’est fini. Qu’il en avait marre de mettre en elle toutes ses espérances. Après tout, elle n’était qu’une femme ordinaire. Pourquoi attendait-il d’elle quelque chose qui semblait dépasser ses compétences ? Elle était arrivée sans crier gare et l’avait submergé d’un bonheur inattendu. Il s’était accroché à elle autant qu’il le pouvait.
Il s’était engageait dans cette aventure relationnelle. Il était tombé amoureux et avait accepté les risques qui en découlent sans se plaindre. Il s’était dit qu’il n’avait rien à perdre mais tout à gagner. Le premier chapitre de leur histoire n’était que plénitude. Après tout, c’était tellement tout nouveau et tellement beau…
Faut croire que leur bonheur n’était pas fait pour durer. Il se disait qu’avec elle il se sentait bien. Mais il avait souvent l’impression qu’elle ne savait pas la chance qu’ils avaient. Son amour ne lui était pas assez. Il se démenait autant qu’il le pouvait afin que ça marche. Mais une relation fonctionne à deux. Il ne pouvait pas se battre seul. Puis un beau jour, il a fini par se dire qu’il valait mieux passer à autre chose. « C’est fini », avait-il prononcé. Il s’est alors retourné en laissant derrière lui un futur qu’il ne connaitra jamais avec elle.
Et puis il l’a rencontré elle. Elle était un bouffé d’air frais. Un rayon de soleil dans sa misérable vie. Il serait tellement facile d’en tomber amoureux, s’il ne s’encombrait pas du souvenir de l’autre. Elle n’était qu’un « rebound ». Elle n’était qu’un lot de consolation… C’était injuste mais il n’y pouvait rien. Il avait trouvé en elle un moyen de fuir la solitude. Une transition afin de digérer sa rupture. Il était avec elle mais il entretenait toujours le souvenir de l’autre.
Un sourire, une phrase ou encore une chanson suffisait pour ressusciter son histoire passé. Il la regardait dans les yeux mais la voyait elle. Pourtant, ils étaient compatibles. On disait qu’ils allaient bien ensemble…Mais cela ne semblait pas suffire.  Il l’avait peut-être juste rencontré au mauvais moment. Comment commencer une nouvelle relation quand son passé fait de l’ombre ?

Au bout de combien de temps fini-t-on par oublier l’être aimé ? Quand est-il le bon moment pour entamer une nouvelle relation ? Il avait envie qu’elle panse ses blessures mais il fallait aussi qu’il travaille sur lui-même d’abord…

Tuesday 28 May 2013

Adulescent


Quand on est enfant, cela parait tellement facile d’être adulte. On désire ardemment grandir au plus vite. On s’imagine qu’être adulte c’est être dans la mesure d’avoir tout ce que  l’on guigne. Ne plus avoir à demander « Je peux avoir ça s’il te plait maman ? ». Comme si d’un claquement des doigts sous prétexte que l’on est adulte, on a tout ce que l’on veut sur un plateau…

« Quand je serai grand j’aurai une grande maison avec une décapotable ». Qui n’a jamais rêvé de sa vie d’adulte ? Personne ne vous prévient qu’être adulte c’est une véritable galère. Personne ne vous parle de la précarité de l’emploie ou encore que réussir dans la vie ne veut pas toujours dire que vous avez réussi votre vie.

Bien au contraire…On vous répète souvent : « Quand tu seras grand, tu sauras ». Vous vous mettez alors à croire qu’être adulte c’est avoir toutes les connaissances du monde. Comme quoi donner libre recours à son imagination conduit souvent à l’idéalisation.
J’ai encore du mal à m’habituer qu’on emploie le mot « vous » quand l’on s’adresse à moi.  La première fois que l’on m’avait vouvoyé, je m’étais demandée si j’avais enfin atteint l’âge adulte. D’ailleurs, comment sait-on qu’on est adulte ? Est-ce que c’est qu’on a atteint la majorité civile ? Ou se réveille-t-on  un beau matin adulte ?

Ma foi, je n’en sais trop rien…J’ai posé cette question à mon entourage la dernière fois et je suis arrivée à la conclusion que je n’étais la seule à ne pas savoir quand on atteint l’âge adulte. Ils avaient tous des versions différentes de la chose. Je suis venue à la conclusion que l’on ne se réveille pas un beau matin adulte. On choisi seulement de l’être. C’est comme la vieillesse.  Tout le monde vieilli mais quant à la maturité, ça c’est un choix. Quant à la définition de ce que c’est qu’être adulte, je ne l’ai toujours trouvée. Après tout,  tout la trouvé serait enfermer les gens dans une norme de ce que c’est qu’être adulte.


J’estime qu’être adulte c’est avoir la clairvoyance de lire dans les gens grâce à vos années d’expériences. Je ne suis pas d’avis qu’être adulte  c’est être sérieux tout le temps et ne pas garder son âme d’enfant. J’ai juste appris qu’être adulte c’est faire la plupart du temps semblant de savoir ce qu’on fait. Semblant d’avoir la situation sous contrôle, semblant d’avoir oublié les rancœurs du passé quand vous croisez une fille de votre lycée que vous portiez pas dans votre cœur mais avec qui vous êtes amenée à collaborer pour les besoins du travail…Vous souriez et faites semblant de ressembler à une grande personne…

Saturday 25 May 2013

Bref, c’est compliqué les relations amoureuses à l’âge numérique


Il m’a « poke », j’ai regardé sa photo de profile et je l’ai trouvé pas mal. C’est alors, que j’ai aussi décidé de le « poke ». Il m’a ajouté et on a commencé à chat. Il m’a demandé ce que j’aime. Depuis, on n’arrête pas de « chat » tous les jours. On a tellement de points en commun ! Je me demande quand c’est le bon moment pour changer mon statut amoureux sur Facebook…Voilà comment se passe les rencontres dans l’ère des réseaux sociaux.

Il y a des fois comme aujourd’hui où je me demande si je n’ai pas raté le train de la modernité. Me voilà à envier les gens qui ont connu le 19eme siècle. L’ère où tu rencontrais quelqu’un grâce à un bal. Où tu apprenais à le connaitre face à face. Tu pouvais alors voir son visage, savoir si oui ou non tu le faisais de l’effet…De nos jours, il faut se contenter d’un smiley.

Je ne suis pas censée me plaindre. Après tout, la technologie facilite les rencontres et améliore les relations amoureuses non ? Du moins, c’est ce que presque tout le monde semble avancer. Mais bon, comme d’habitude les règles ne s’appliquent pas à tout le monde. Voyez-vous, j’ai du mal à m’adapter à cette nouvelle ère. A croire que je ne suis pas faite pour l’âge numérique.

J’aurais aimé vivre aux temps où les mecs téléphonaient pour inviter une femme à un rencard. De nos jours tu reçois des textos. « Slt ! Ça va ? Ça t’intéresses de sortir ? » Message qu’on prend au moins 15 minute pour répondre puisque après tout faut se faire désirer non ? Malgré, ça existe toujours la règle du « fuis moi, je te suis ». Faut pas montrer qu’on est AUSSI emballée par cette sortie.

Tellement de « unspoken rules » quand les mecs vous font la cour de la nos jours…Alors scénario : Nous sommes amis sur Facebook et j’ai son numéro. Je veux l’inviter à une sortie. Dois-je le faire sur Facebook ou par le biais de mon portable ? Sommes-nous arrivés au stade où je le texte où je dois toujours attendre qu’il le fasse en premier de peur qu’il croit que je suis « too involved » comme on dit. Est-ce que je suis arrivée au stade où je peux « post » sur son « wall » ?

La cerise sur le gâteau ? On « chat » beaucoup mais quand on se voit on n’a rien à se dire…Ou encore, quand on se voit il est l’opposé d’image qu’il projette dans la toile. C’est à se demander à qui vous avez eu  affaire pendant tout ce temps ! Bref, c’est compliqué les relations amoureuses avec les réseaux sociaux et les moyens de communications. Outils qui ont pour objectif d’améliorer la communication et de nous faciliter la vie mais qui finissent par faire tout le contraire.


Parfois, ils nous font même devenir parano. « Il n’a pas répondu à mon dernier message. Est-ce que quelque chose ne va pas ??? » ou encore « Il a like la photo de cette pouf. Est-ce qu’il est intéressé par elle ».  Il « like » toutes les photos des filles sur Facebook. Cela ;a fait-il de lui un Don Juan ?Tellement de questions…A ce rythme, on fini par devenir parano. Il serait tellement facile si le web 2.0 n’existait pas. Alors tout se ferait devant nos yeux. Plus besoin de le « stalk » comme on dit. Plus besoin de regarder sur le « wall feed » de Facebook. J’ai vraiment besoin de manuel pour les relations amoureuses à l’âge numérique. 

Friday 3 May 2013

Vendredi noire






La nouvelle selon laquelle un grave accident aurait eu lieu à Sorèze s'est répandue comme une traînée de poudre en classe ce matin. Les questions fusaient: Que s'est-il passé? Combien de blessés?  Y a-t-il eu des morts? Après quelques minutes, on a enfin eu un bilan assez catastrophique de la chose: dix morts et 45 blessés. Apparemment, le chauffeur se serait aperçu qu'il y avait un problème de frein. Il aurait prié les passagers de « koste deryer ».

La curiosité a alors cédé la place à la panique. De quel endroit provenait ce bus ? Un appel ici et là pour voir si un membre de la famille va bien ou encore si untel ami n’aurait pas eu le malheur d’être à cet endroit quand ce drame s’est produit. « Allo ! Où es-tu ??? Tu vas bien ? ». Et on soupir de soulagement. Réflexion assez égoïste et pourtant on ne peut s’empêcher de se sentir apaiser que le malheur n’a pas frappé à notre porte…

Ressaisissement de l’esprit…Ce drame aurait-il pu être évité ? Je me rappelle avoir observé un bus d’école qui a plus de 20 ans roulé l’année dernière. Il avait l’air de tenir qu’avec quelques vis, inquiète j’ai contemplé cette scène sans rien dire. Le propriétaire du bus ne voyait-il pas qu’il était temps de l’envoyer à la casse ? Pourquoi tant d’ingérence ? Il était clair comme de l’eau de roche que l’avarice avait le dessus sur la sécurité d’autrui…

En consultant l’express, j’ai appris qu’un accident similaire avait eu lieu en 2009. Le bilan faisait état de quatre morts et une cinquantaine de blessés. Un camion transportant du sucre était entré en collision avec un autobus de la CNT. Apparemment, les autorités n’ont pas tiré une leçon de cette affaire. Voyez-vous, ils semblent avoir d’autres préoccupations…

Il serait temps de mettre des personnes compétentes à la place des institutions. Régulariser les propriétaires des bus. Il est tout simplement inadmissible que l’on ne vérifie pas que les bus soient en bons états avant d’embarquer les personnes. Cela s’appelle jouer avec la vie des autres ! Je me demande comment les autorités comptent réagir avec la famille des victimes. Qui vont-ils blâmer cette fois-ci ?

Il parait qu’un malheur n’arrive jamais seul…A peine Maurice s’est-il relevé d’un drame qu’un autre pointe son nez. Certains se demandent si cela ne s’arrêtera jamais alors que d’autres si dans quelques semaines on n’aura pas une plaque avec un bus en dessus dessous en hommage aux victimes.

Quoiqu’il en soit, demain a été décrété jour de deuil national. Encore un deuxième après tout juste un mois. Je porte les familles des victimes dans mon cœur. Je ne peux imaginer la douleur qu’elles éprouvent car je ne suis jamais passée par là. Mais je suis triste pour elles. Une des victimes aurait pu être ma mère, mon père ou encore un ami. Les perdre m’est impensable. Ce soir, ils seront dans mes prières…


Thursday 25 April 2013

Lié par la magie de l'instant présent



Le temps semble courir comme un fou et voilà qu’aujourd’hui je décide de l’arrêter sur nous. Histoire de faire le point…Je n’ai qu’une question : « où allons-nous ? ». Interrogation essentielle pour toute relation qu’on estime « sérieuse ». Dans ces cas là, il est primordial de penser aux projets d’avenir. Mais est-ce vraiment nécessaire ?

Le présent est toujours très bref et je n’ai nulle envie de le gaspiller avec des réflexions futiles. J’ai l’impression que mon passé est une accumulation de regrets. Une série de « j’aurais dû » me revienne quand je le ressasse. Vois-tu j’ai passé ces dernières années à construire un avenir tout en négligeant le présent. Décision paradoxale quand l’on tient en compte le fait qu’il n’en serait rien sans le présent.

Alors si aujourd’hui tu sembles me tendre la main pour m’inviter  à danser, pourquoi tant de réticences ? J’ai toujours eu une fascination pour ces gens qui savent lâcher prise. Mais je n’en ai jamais eu le courage… Faut croire que je me laisse dominer par mon esprit. Il m’encombre d’images et de pensées qui ne peuvent que me nuire : peurs, insécurités, doutes entre autres…

Comme bon nombre de personnes qui souffrent du même mal, j’en suis venue à me demander où me mène tout cela. Trop de pensées semblent s’immiscer entre nous. Me voilà un obstacle pour moi-même. Comment savoir si quelque chose est bon ou mal pour soi si on n’en fait pas l’expérience ? Je peux me lancer, accepter cette danse ou rester assise à me demander ce qui pourrait advenir de cette rencontre. J’ai décidé que je ne veux pas quitter cette vie sans savoir où j’aurais pu aller.

Après tout, que coute une danse ? C’est juste une fois…Je peux t’accorder une danse et réaliser que je n’arrive pas à suivre ton rythme ou vice versa. Mais au moins j’aurais eu droit à un moment de bonheur. La simple satisfaction d’avoir concrétisé une fantaisie. Tu pourrais me dire adieu après cette chanson, mais est-ce bien dramatique ? A ce que je sache, je n’en mourrai pas…

Nous voilà liés par la magie de l’instant présent et je ne peux le rater car rien n’est éternel. Il n’existe peut-être pas d’hasard. Deux destinées qui se croisent et s’entremêlent...  

Friday 19 April 2013

Pourquoi les jeunes n’aiment pas la politique




Les jeunes ont une définition erronée de ce qu’est la politique. Pour la plupart, elle se résume à un duel  entre des chefs que l’on tranche par le biais d’un simple bulletin de vote. Et puis on s’étonne qu’ils se désintéressent de la chose ! Pourquoi s’intéressaient-ils à la lutte de pouvoir ?

Assister à de nombreux congrès où les discours semblent les mêmes. Où l’on prône le « pas moi ca li ca ». Où les orateurs lancent des piques au camp adverse à croire que le but est de trouver la meilleure vanne sur l’autre. On se croirait à ces émissions dans lesquels les candidats sont amenés à insulter la mère de l’autre…

Or, ce n’est pas vraiment ça la politique. Elle a en fait beaucoup de définitions…Si l’on prend la politique dans son sens large, elle est l’activité par laquelle les gens font, modifient et préservent les règles qui contribuent au bon fonctionnement de la société dans laquelle ils évoluent.

C’est par la politique que nous essayons de concrétiser nos plus grandes aspirations telles que notre désir de liberté, notre désir de justice, nos espoirs de paix et de la sécurité entre autres…Donc faire parti d’un groupe de féministe tel que Femen c’est faire de la politique. 15, 000 Youngsters to save our future était aussi une affaire politique.

Tout est une affaire de politique. L’air qu’on respire et l’incinération des déchets dépendent de décisions politique. La grève de la faim de Jeff Lingaya afin de dire « non à CT Power » était aussi une affaire politique. Chaque moment de notre vie, chaque décision que nous prenons ou encore que nous laissons les autres prendre pour nous sont politiques. Faire de la politique c’est faire du syndicalisme, militer et ne surtout pas prendre pour argent comptant tout ce que les médias vous disent. Faire de la politique c’est exister !

La politique c’est l’action citoyenne chaque jour, tout le temps. Cependant à cause de la vision erronée de beaucoup de personnes, nous sommes amenés à nous convaincre de notre impuissance en tant que citoyen. Nous nous contraignons à tout accepter sans rien dire. Promouvant ainsi une dangereuse passivité. Nous avons aussi notre mot à dire. Il serait bien que les gens commencent à comprendre que le pouvoir des citoyens est plus fort que le pouvoir de ceux qui sont au pouvoir.

crédit photo: internet

Tuesday 16 April 2013

Bref, l’amour fait perdre le contrôle



J’ai fait le tour de mes déboires amoureux tout dernièrement. A force de les repasser en boucle dans ma tête,  j’ai fini par réaliser que l’amour est une force indomptable. On ne peut pas contrôle ce que l’on ressent pour quelqu’un, on peut juste décider si on veut aller de l’avant avec ou pas.

Je le sais parce que j’ai déjà aimé. C’est un sentiment incontrôlable qui nous détruit à petit feu. On est en proie à ses émotions. Aimer c’est comme une drogue que tu consumes sans modération. Plus tu en as, plus tu en veux.

Tu penses à l’être aimé pendant des heures. Quand il n’est pas la tu éprouves la même sensation que les drogués quand ils sont en manque. La passion entraine les gens dans son tourbillon. Il les fait arrêter de se nourrir, de dormir, de travailler ou encore de se sentir en paix.

Beaucoup de personnes ont peur de la passion car elle extirpe toute raison. Elle chamboule toute une vie dans certain cas. D’autres préfèrent se laisser consumer par la passion. A une lueur d’espoir, elles s’embrassent et suivent l’être aimé les yeux fermés. Et puis elles le rendent responsable de leur bonheur ou de leur malheur. Elles sont souvent euphoriques car quelque chose d’extraordinaire leur est arrivé ou déprimées parce que l’inattendu a tout gâché.

Dans les deux cas, quelle est la meilleure attitude à adopter ? Tenir la passion au loin ou la laisser nous consumer. ?

Rêve inatteignable...



Les gens s’accrochent souvent à des rêves. C’est ce qui nous nourrit leur âme et les incite à se surpasser.  Ce sont des idées, des projets d’avenir qui leur sont essentiels. Comme une raison qu’ils se donnent à leur vie. A un très jeune âge, ils sont amenés à comprendre qu’il faut lutter pour ses rêves. Comme si les rêves étaient leur raison d’être.

Or, ils oublient souvent qu’un rêve requiert du temps, investissement, conviction et véritable envie. Parfois  après quelques échecs, un rêve se dissipe. A d’autre moment, on réalise qu’il ne nous convient plus. Que sa concrétisation ne nous satisfait pas ou qu’il n’atteint pas notre idéal. Une utopie inatteignable…

La conviction aidera pendant un bon bout de temps et puis cédera la place à la lassitude. Un sentiment amer qui conduit souvent des gens à renoncer à vivre. Ils se contentent alors à survivre. Trop souvent nous voyons nos rêves déçus. Attendre c’est dure et surtout quand ce n’est pas sure que l’aspiration verra un jour sa réalisation.

Pour certains, après la concrétisation de l’ambition, ils s’ennuient. Le rêve n’est pas ce qu’ils avaient imaginé. Ils se contentent alors d’attendre qu’un jour par enchantement l’extraordinaire croisera leur route.  Ils n’acceptent plus de défis car qu’ont-ils à prouver quand ils ont pu avoir ce qu’ils convoitaient le plus ?

La perte de motivation se mêle à la frustration. Pourquoi ne suis pas au top quand j’ai tout ce que je voulais ? Le cœur ne bat plus comme avant car on a perdu la conviction. J’ai connu tout cela et je voudrais bien y croire encore…Je croirai au-delà du raisonnable. Je passerai à autre chose s’il le faut…Mais il me faut rêver car c'est qui me permet d’avancer et de donner le meilleur de moi-même. 

Saturday 23 February 2013

L’idéalisation d’une relation



Chaque jeune fille rêve de conte de fée. Le prince charmant qui apparaitrait sans crier gare. Celui qui la séduirait et avec qui elle partirait à la conquête du monde. Le hic ? Le prince ne se montre pas ! Du coup, la plupart du temps il ne les reste qu’à rêver…
Aspirer à cette rencontre foudroyante qui se fera « en temps et lieu ». S’accrocher à la certitude qu’un jour, oui un jour elles arriveront à réaliser ce rêve. Passer des heures à attendre un miracle, un véritable amour, une aventure avec une fin romantique par excellence. Celle qu’on voit au cinéma.
Se cramponner à un idéal et puis réaliser qu’il est inatteignable suite à une succession d’attentes en vain de celui qui ne daigne se montrer. S’emballer suite à la première rencontre, pour enfin se rendre compte que le prince n’est pas aussi charmant que Ça.
 Des textos enflammés dépourvus de sincérités et de sentiments. Et d’un coup de baguette magique, l’idéalisation métamorphose l’histoire d’amour la plus sordide en un véritable conte de fée. Juste parce qu’il a su trouver les mots…Voilà que le réel s’adoucit et que la vie s’embelli même si c’est de façon illusoire. Se contenter de peu parce qu’à priori il semble répondre aux critères…
Et le temps passe et la jeune fille fini par comprendre que les relations amoureuses ne marchent pas si l’un s’efforce à s’accrocher à un idéal. Les hommes sont imparfaits et ne pourra jamais remédier à cela. Apres tout, elle aussi elle est loin d’être parfaite. Comment attendre de l’autre ce qu’on ne peut l’offrir ? C’est plutôt injuste tout de même. Une relation fonctionne à deux. Cela ne veut pas dire qu’ils sont censés être fusionnel et voir tout de la même façon. Il faut juste savoir faire des compromis de temps en temps. 

Tuesday 19 February 2013

Virginité aux enchères



Il va sans dire que la vente aux enchères de sa virginité est une forme de prostitution. Néanmoins, cette pratique est devenue monnaie courante de nos jours. Elles sont nombreuses à vendre leur corps aux enchères sur les réseaux sociaux tels que Facebook.  D’ailleurs, l’année dernière The Guardian avait relaté l’histoire Catarina Migliorini, une Brésilienne de 20 ans qui avait mis sa virginité en vente sur Internet. Cette dernière a en effet reçu $ 780 000 pour sa virginité.
Quinze personnes au totale avait participé aux enchères. L’heureux gagnant, un japonais la retrouvé en Australie (où la prostitution est légale) dans un lieu tenu secret par le site Virgins Wanted. Catarina n’a eu aucun regret de vendre sa virginité. « «Je n’ai pas trouvé la bonne personne avec qui le faire, j’étais trop occupée par d’autres choses. (...) C’est plus sain que de le faire ivre à une soirée avec un inconnu. (...) J’ai vu ça comme du business. J’ai l’occasion de voyager, d’être dans un film et de toucher un bonus avec tout ça », a-t-elle déclaré.
Pointé du doigt par les brésiliens pour son comportement « immoral », la jeune femme a vite sorti ses griffes. « Si vous ne le faites qu’une seule fois dans votre vie, alors vous n’êtes pas une prostituée, tout comme prendre une superbe photo ne fait pas automatiquement de vous une photographe », avait-elle avancé.  Afin de prouver que la transaction s’était passée dans la règle de l’art, elle avait dû alors faire un examen médical effectué par un gynécologue accrédité qui avait fourni au vainqueur de l’enchère une preuve médical de sa virginité.
Pour ma part, j’ai trouvé cette histoire plutôt choquante. Certes il est vrai que c’est de l’argent facile, mais  comment peut-on donné un prix à sa virginité ? Comment peut-on offrir sa première fois au plus offrant ? Mettre sa virginité aux enchères ne fait que la réduire à l’état d’un objet.  Objet mis à exposition dont on débat le prix dépendant de son aspect.  Faut croire que pour certains, le corps et l’amour propre a un prix…

Credit photo : internet
http://acreativeuniverse.com/tag/woman/

Le virus de la peur


La peur, une émotion d’anticipation. Elle avertit l’organisme d’un danger éventuel,  un risque qui pourrait survenir dans un avenir plus au moins rapproché. Déclenché par la perception d’un danger, l’idée du péril n’est pas forcément réaliste, bien qu’elle soit vécue comme inéluctable.
Mais voilà, bien que nous ayons conscience que le danger n’est qu’une conception, nous nous laissons souvent gouverner par la peur.  L’appréhension commence sous forme d’une pensée,  puis elle engendre des émotions aptes à nous contrôler.  Elle s’altère souvent en un sentiment fort et intense qui nous empêche  de faire ce qui serait bon pour nous. Les frayeurs insidieuses nous privent de notre épanouissement. La crainte de la réussite ou de l’échec nous contraint souvent à rester dans l’abstrait au lieu de s’aventurer dans la concrétisation des projets…
J’ai l’impression qu’on a tous peur aujourd’hui. Peur du chômage à un jeune âge, peur d’aimer, peur du sida, peur de vivre, peur de dire oui, peur de dire non, peur de l’autre…On veut réussir sa vie, faire quelque chose de grand mais on a peur des répercussions. On se demande comment affronter les périls et les défis d’une existence inconnue. On se pose mille questions pour enfin finir par rester dans l’abstrait. On rêve d’aventure mais on n’est pas prêt à abandonner ses habitudes.
Qu’il est confortable de vivre dans la fiction. Imaginer la vie qu’on aurait pu avoir. Nul besoin de concrétiser nos projets. Ainsi, nous nous épargnons les moments difficiles, les risques, les frustrations et une fois vieux, nous nous mettons à rendre les autres coupables de la vie que nous avons choisie.
Paulo Coelho (onze minutes) a un jour dit que, « La vie c’est se jeter en parachute et prendre des risques, tomber et se relever, c’est de l’alpinisme, c’est vouloir monter au sommet de soi-même et être insatisfait et angoissé quand on n’y parvient pas ». Mais au moins on sait qu’on aura tout tenté. On ne vivra pas à se demander « et si j’avais osé, comment aurait été ma vie ? »…



Monday 28 January 2013

On envie toujours la vie des autres...



On a tous une copine pleine de vie, dynamique qui a tout pour plaire… Celle qui a le super job et le super mec. Bref, celle qui a la superbe vie. On se demande parfois comment ils font les autres à qui tout semble réussir. C’est comme s’ils étaient nés sous une bonne étoile… Vous avez beau tout donné mais rien ne semble suffisant.
Vous donneriez n’importe quoi juste pour échanger de vie. Chausser ses chaussures juste pour une fois, histoire de voir comment c’est de vivre sa vie. On envie souvent la vie des autres. Parce qu’on ne  sait pas ce qu’ils cachent derrière cette facette de « regardez-moi  j’ai la vie que tout le monde rêve ».  Ou encore parce que la vie des autres semblent plus attrayante que la nôtre.
Tout simplement parce que quand on regarde la vie les choses  ne sont pas ce qu’elles devraient être.  On était censé embrasser une belle carrière, rencontrer un homme formidable…Bref, la totale quoi ! Et quand on regarde à côté le voisin semble avoir tout ce que l’on convoite. L’objet de tous nos désirs. On le maudit et on l’envie sans réaliser que ce sont nos choix qui amènent souvent à tout foirer dans la vie.
On n’a pas la vie que l’on voudrait avoir. On a la vie qu’on mérite…Le fruit de nos choix. On a la vie qu’on doit avoir. Quand on aura accompli certaines choses, peut-etre alors changerons-nous de vie…

Sunday 20 January 2013

Volage



Tout tenter
Me planter si besoin est
Saisir l’opportunité
Plongé dans l’inconnu
Permettre à mon cœur de t’aimer
Oui t’aimer à l’absolu
Sans tenir compte des conséquences
Besoin de vivre dangereusement
Au bout du rouleau, état d’urgence !
Je divague, une minute je te dis que je tiens à toi amoureusement
Et puis je ne sais plus ce que je veux…
Je laisse mes sentiments me porter
Volage...