Tuesday, 28 May 2013

Adulescent


Quand on est enfant, cela parait tellement facile d’être adulte. On désire ardemment grandir au plus vite. On s’imagine qu’être adulte c’est être dans la mesure d’avoir tout ce que  l’on guigne. Ne plus avoir à demander « Je peux avoir ça s’il te plait maman ? ». Comme si d’un claquement des doigts sous prétexte que l’on est adulte, on a tout ce que l’on veut sur un plateau…

« Quand je serai grand j’aurai une grande maison avec une décapotable ». Qui n’a jamais rêvé de sa vie d’adulte ? Personne ne vous prévient qu’être adulte c’est une véritable galère. Personne ne vous parle de la précarité de l’emploie ou encore que réussir dans la vie ne veut pas toujours dire que vous avez réussi votre vie.

Bien au contraire…On vous répète souvent : « Quand tu seras grand, tu sauras ». Vous vous mettez alors à croire qu’être adulte c’est avoir toutes les connaissances du monde. Comme quoi donner libre recours à son imagination conduit souvent à l’idéalisation.
J’ai encore du mal à m’habituer qu’on emploie le mot « vous » quand l’on s’adresse à moi.  La première fois que l’on m’avait vouvoyé, je m’étais demandée si j’avais enfin atteint l’âge adulte. D’ailleurs, comment sait-on qu’on est adulte ? Est-ce que c’est qu’on a atteint la majorité civile ? Ou se réveille-t-on  un beau matin adulte ?

Ma foi, je n’en sais trop rien…J’ai posé cette question à mon entourage la dernière fois et je suis arrivée à la conclusion que je n’étais la seule à ne pas savoir quand on atteint l’âge adulte. Ils avaient tous des versions différentes de la chose. Je suis venue à la conclusion que l’on ne se réveille pas un beau matin adulte. On choisi seulement de l’être. C’est comme la vieillesse.  Tout le monde vieilli mais quant à la maturité, ça c’est un choix. Quant à la définition de ce que c’est qu’être adulte, je ne l’ai toujours trouvée. Après tout,  tout la trouvé serait enfermer les gens dans une norme de ce que c’est qu’être adulte.


J’estime qu’être adulte c’est avoir la clairvoyance de lire dans les gens grâce à vos années d’expériences. Je ne suis pas d’avis qu’être adulte  c’est être sérieux tout le temps et ne pas garder son âme d’enfant. J’ai juste appris qu’être adulte c’est faire la plupart du temps semblant de savoir ce qu’on fait. Semblant d’avoir la situation sous contrôle, semblant d’avoir oublié les rancœurs du passé quand vous croisez une fille de votre lycée que vous portiez pas dans votre cœur mais avec qui vous êtes amenée à collaborer pour les besoins du travail…Vous souriez et faites semblant de ressembler à une grande personne…

Saturday, 25 May 2013

Bref, c’est compliqué les relations amoureuses à l’âge numérique


Il m’a « poke », j’ai regardé sa photo de profile et je l’ai trouvé pas mal. C’est alors, que j’ai aussi décidé de le « poke ». Il m’a ajouté et on a commencé à chat. Il m’a demandé ce que j’aime. Depuis, on n’arrête pas de « chat » tous les jours. On a tellement de points en commun ! Je me demande quand c’est le bon moment pour changer mon statut amoureux sur Facebook…Voilà comment se passe les rencontres dans l’ère des réseaux sociaux.

Il y a des fois comme aujourd’hui où je me demande si je n’ai pas raté le train de la modernité. Me voilà à envier les gens qui ont connu le 19eme siècle. L’ère où tu rencontrais quelqu’un grâce à un bal. Où tu apprenais à le connaitre face à face. Tu pouvais alors voir son visage, savoir si oui ou non tu le faisais de l’effet…De nos jours, il faut se contenter d’un smiley.

Je ne suis pas censée me plaindre. Après tout, la technologie facilite les rencontres et améliore les relations amoureuses non ? Du moins, c’est ce que presque tout le monde semble avancer. Mais bon, comme d’habitude les règles ne s’appliquent pas à tout le monde. Voyez-vous, j’ai du mal à m’adapter à cette nouvelle ère. A croire que je ne suis pas faite pour l’âge numérique.

J’aurais aimé vivre aux temps où les mecs téléphonaient pour inviter une femme à un rencard. De nos jours tu reçois des textos. « Slt ! Ça va ? Ça t’intéresses de sortir ? » Message qu’on prend au moins 15 minute pour répondre puisque après tout faut se faire désirer non ? Malgré, ça existe toujours la règle du « fuis moi, je te suis ». Faut pas montrer qu’on est AUSSI emballée par cette sortie.

Tellement de « unspoken rules » quand les mecs vous font la cour de la nos jours…Alors scénario : Nous sommes amis sur Facebook et j’ai son numéro. Je veux l’inviter à une sortie. Dois-je le faire sur Facebook ou par le biais de mon portable ? Sommes-nous arrivés au stade où je le texte où je dois toujours attendre qu’il le fasse en premier de peur qu’il croit que je suis « too involved » comme on dit. Est-ce que je suis arrivée au stade où je peux « post » sur son « wall » ?

La cerise sur le gâteau ? On « chat » beaucoup mais quand on se voit on n’a rien à se dire…Ou encore, quand on se voit il est l’opposé d’image qu’il projette dans la toile. C’est à se demander à qui vous avez eu  affaire pendant tout ce temps ! Bref, c’est compliqué les relations amoureuses avec les réseaux sociaux et les moyens de communications. Outils qui ont pour objectif d’améliorer la communication et de nous faciliter la vie mais qui finissent par faire tout le contraire.


Parfois, ils nous font même devenir parano. « Il n’a pas répondu à mon dernier message. Est-ce que quelque chose ne va pas ??? » ou encore « Il a like la photo de cette pouf. Est-ce qu’il est intéressé par elle ».  Il « like » toutes les photos des filles sur Facebook. Cela ;a fait-il de lui un Don Juan ?Tellement de questions…A ce rythme, on fini par devenir parano. Il serait tellement facile si le web 2.0 n’existait pas. Alors tout se ferait devant nos yeux. Plus besoin de le « stalk » comme on dit. Plus besoin de regarder sur le « wall feed » de Facebook. J’ai vraiment besoin de manuel pour les relations amoureuses à l’âge numérique. 

Friday, 3 May 2013

Vendredi noire






La nouvelle selon laquelle un grave accident aurait eu lieu à Sorèze s'est répandue comme une traînée de poudre en classe ce matin. Les questions fusaient: Que s'est-il passé? Combien de blessés?  Y a-t-il eu des morts? Après quelques minutes, on a enfin eu un bilan assez catastrophique de la chose: dix morts et 45 blessés. Apparemment, le chauffeur se serait aperçu qu'il y avait un problème de frein. Il aurait prié les passagers de « koste deryer ».

La curiosité a alors cédé la place à la panique. De quel endroit provenait ce bus ? Un appel ici et là pour voir si un membre de la famille va bien ou encore si untel ami n’aurait pas eu le malheur d’être à cet endroit quand ce drame s’est produit. « Allo ! Où es-tu ??? Tu vas bien ? ». Et on soupir de soulagement. Réflexion assez égoïste et pourtant on ne peut s’empêcher de se sentir apaiser que le malheur n’a pas frappé à notre porte…

Ressaisissement de l’esprit…Ce drame aurait-il pu être évité ? Je me rappelle avoir observé un bus d’école qui a plus de 20 ans roulé l’année dernière. Il avait l’air de tenir qu’avec quelques vis, inquiète j’ai contemplé cette scène sans rien dire. Le propriétaire du bus ne voyait-il pas qu’il était temps de l’envoyer à la casse ? Pourquoi tant d’ingérence ? Il était clair comme de l’eau de roche que l’avarice avait le dessus sur la sécurité d’autrui…

En consultant l’express, j’ai appris qu’un accident similaire avait eu lieu en 2009. Le bilan faisait état de quatre morts et une cinquantaine de blessés. Un camion transportant du sucre était entré en collision avec un autobus de la CNT. Apparemment, les autorités n’ont pas tiré une leçon de cette affaire. Voyez-vous, ils semblent avoir d’autres préoccupations…

Il serait temps de mettre des personnes compétentes à la place des institutions. Régulariser les propriétaires des bus. Il est tout simplement inadmissible que l’on ne vérifie pas que les bus soient en bons états avant d’embarquer les personnes. Cela s’appelle jouer avec la vie des autres ! Je me demande comment les autorités comptent réagir avec la famille des victimes. Qui vont-ils blâmer cette fois-ci ?

Il parait qu’un malheur n’arrive jamais seul…A peine Maurice s’est-il relevé d’un drame qu’un autre pointe son nez. Certains se demandent si cela ne s’arrêtera jamais alors que d’autres si dans quelques semaines on n’aura pas une plaque avec un bus en dessus dessous en hommage aux victimes.

Quoiqu’il en soit, demain a été décrété jour de deuil national. Encore un deuxième après tout juste un mois. Je porte les familles des victimes dans mon cœur. Je ne peux imaginer la douleur qu’elles éprouvent car je ne suis jamais passée par là. Mais je suis triste pour elles. Une des victimes aurait pu être ma mère, mon père ou encore un ami. Les perdre m’est impensable. Ce soir, ils seront dans mes prières…


Thursday, 25 April 2013

Lié par la magie de l'instant présent



Le temps semble courir comme un fou et voilà qu’aujourd’hui je décide de l’arrêter sur nous. Histoire de faire le point…Je n’ai qu’une question : « où allons-nous ? ». Interrogation essentielle pour toute relation qu’on estime « sérieuse ». Dans ces cas là, il est primordial de penser aux projets d’avenir. Mais est-ce vraiment nécessaire ?

Le présent est toujours très bref et je n’ai nulle envie de le gaspiller avec des réflexions futiles. J’ai l’impression que mon passé est une accumulation de regrets. Une série de « j’aurais dû » me revienne quand je le ressasse. Vois-tu j’ai passé ces dernières années à construire un avenir tout en négligeant le présent. Décision paradoxale quand l’on tient en compte le fait qu’il n’en serait rien sans le présent.

Alors si aujourd’hui tu sembles me tendre la main pour m’inviter  à danser, pourquoi tant de réticences ? J’ai toujours eu une fascination pour ces gens qui savent lâcher prise. Mais je n’en ai jamais eu le courage… Faut croire que je me laisse dominer par mon esprit. Il m’encombre d’images et de pensées qui ne peuvent que me nuire : peurs, insécurités, doutes entre autres…

Comme bon nombre de personnes qui souffrent du même mal, j’en suis venue à me demander où me mène tout cela. Trop de pensées semblent s’immiscer entre nous. Me voilà un obstacle pour moi-même. Comment savoir si quelque chose est bon ou mal pour soi si on n’en fait pas l’expérience ? Je peux me lancer, accepter cette danse ou rester assise à me demander ce qui pourrait advenir de cette rencontre. J’ai décidé que je ne veux pas quitter cette vie sans savoir où j’aurais pu aller.

Après tout, que coute une danse ? C’est juste une fois…Je peux t’accorder une danse et réaliser que je n’arrive pas à suivre ton rythme ou vice versa. Mais au moins j’aurais eu droit à un moment de bonheur. La simple satisfaction d’avoir concrétisé une fantaisie. Tu pourrais me dire adieu après cette chanson, mais est-ce bien dramatique ? A ce que je sache, je n’en mourrai pas…

Nous voilà liés par la magie de l’instant présent et je ne peux le rater car rien n’est éternel. Il n’existe peut-être pas d’hasard. Deux destinées qui se croisent et s’entremêlent...  

Friday, 19 April 2013

Pourquoi les jeunes n’aiment pas la politique




Les jeunes ont une définition erronée de ce qu’est la politique. Pour la plupart, elle se résume à un duel  entre des chefs que l’on tranche par le biais d’un simple bulletin de vote. Et puis on s’étonne qu’ils se désintéressent de la chose ! Pourquoi s’intéressaient-ils à la lutte de pouvoir ?

Assister à de nombreux congrès où les discours semblent les mêmes. Où l’on prône le « pas moi ca li ca ». Où les orateurs lancent des piques au camp adverse à croire que le but est de trouver la meilleure vanne sur l’autre. On se croirait à ces émissions dans lesquels les candidats sont amenés à insulter la mère de l’autre…

Or, ce n’est pas vraiment ça la politique. Elle a en fait beaucoup de définitions…Si l’on prend la politique dans son sens large, elle est l’activité par laquelle les gens font, modifient et préservent les règles qui contribuent au bon fonctionnement de la société dans laquelle ils évoluent.

C’est par la politique que nous essayons de concrétiser nos plus grandes aspirations telles que notre désir de liberté, notre désir de justice, nos espoirs de paix et de la sécurité entre autres…Donc faire parti d’un groupe de féministe tel que Femen c’est faire de la politique. 15, 000 Youngsters to save our future était aussi une affaire politique.

Tout est une affaire de politique. L’air qu’on respire et l’incinération des déchets dépendent de décisions politique. La grève de la faim de Jeff Lingaya afin de dire « non à CT Power » était aussi une affaire politique. Chaque moment de notre vie, chaque décision que nous prenons ou encore que nous laissons les autres prendre pour nous sont politiques. Faire de la politique c’est faire du syndicalisme, militer et ne surtout pas prendre pour argent comptant tout ce que les médias vous disent. Faire de la politique c’est exister !

La politique c’est l’action citoyenne chaque jour, tout le temps. Cependant à cause de la vision erronée de beaucoup de personnes, nous sommes amenés à nous convaincre de notre impuissance en tant que citoyen. Nous nous contraignons à tout accepter sans rien dire. Promouvant ainsi une dangereuse passivité. Nous avons aussi notre mot à dire. Il serait bien que les gens commencent à comprendre que le pouvoir des citoyens est plus fort que le pouvoir de ceux qui sont au pouvoir.

crédit photo: internet

Tuesday, 16 April 2013

Bref, l’amour fait perdre le contrôle



J’ai fait le tour de mes déboires amoureux tout dernièrement. A force de les repasser en boucle dans ma tête,  j’ai fini par réaliser que l’amour est une force indomptable. On ne peut pas contrôle ce que l’on ressent pour quelqu’un, on peut juste décider si on veut aller de l’avant avec ou pas.

Je le sais parce que j’ai déjà aimé. C’est un sentiment incontrôlable qui nous détruit à petit feu. On est en proie à ses émotions. Aimer c’est comme une drogue que tu consumes sans modération. Plus tu en as, plus tu en veux.

Tu penses à l’être aimé pendant des heures. Quand il n’est pas la tu éprouves la même sensation que les drogués quand ils sont en manque. La passion entraine les gens dans son tourbillon. Il les fait arrêter de se nourrir, de dormir, de travailler ou encore de se sentir en paix.

Beaucoup de personnes ont peur de la passion car elle extirpe toute raison. Elle chamboule toute une vie dans certain cas. D’autres préfèrent se laisser consumer par la passion. A une lueur d’espoir, elles s’embrassent et suivent l’être aimé les yeux fermés. Et puis elles le rendent responsable de leur bonheur ou de leur malheur. Elles sont souvent euphoriques car quelque chose d’extraordinaire leur est arrivé ou déprimées parce que l’inattendu a tout gâché.

Dans les deux cas, quelle est la meilleure attitude à adopter ? Tenir la passion au loin ou la laisser nous consumer. ?

Rêve inatteignable...



Les gens s’accrochent souvent à des rêves. C’est ce qui nous nourrit leur âme et les incite à se surpasser.  Ce sont des idées, des projets d’avenir qui leur sont essentiels. Comme une raison qu’ils se donnent à leur vie. A un très jeune âge, ils sont amenés à comprendre qu’il faut lutter pour ses rêves. Comme si les rêves étaient leur raison d’être.

Or, ils oublient souvent qu’un rêve requiert du temps, investissement, conviction et véritable envie. Parfois  après quelques échecs, un rêve se dissipe. A d’autre moment, on réalise qu’il ne nous convient plus. Que sa concrétisation ne nous satisfait pas ou qu’il n’atteint pas notre idéal. Une utopie inatteignable…

La conviction aidera pendant un bon bout de temps et puis cédera la place à la lassitude. Un sentiment amer qui conduit souvent des gens à renoncer à vivre. Ils se contentent alors à survivre. Trop souvent nous voyons nos rêves déçus. Attendre c’est dure et surtout quand ce n’est pas sure que l’aspiration verra un jour sa réalisation.

Pour certains, après la concrétisation de l’ambition, ils s’ennuient. Le rêve n’est pas ce qu’ils avaient imaginé. Ils se contentent alors d’attendre qu’un jour par enchantement l’extraordinaire croisera leur route.  Ils n’acceptent plus de défis car qu’ont-ils à prouver quand ils ont pu avoir ce qu’ils convoitaient le plus ?

La perte de motivation se mêle à la frustration. Pourquoi ne suis pas au top quand j’ai tout ce que je voulais ? Le cœur ne bat plus comme avant car on a perdu la conviction. J’ai connu tout cela et je voudrais bien y croire encore…Je croirai au-delà du raisonnable. Je passerai à autre chose s’il le faut…Mais il me faut rêver car c'est qui me permet d’avancer et de donner le meilleur de moi-même.