Thursday, 25 April 2013

Lié par la magie de l'instant présent



Le temps semble courir comme un fou et voilà qu’aujourd’hui je décide de l’arrêter sur nous. Histoire de faire le point…Je n’ai qu’une question : « où allons-nous ? ». Interrogation essentielle pour toute relation qu’on estime « sérieuse ». Dans ces cas là, il est primordial de penser aux projets d’avenir. Mais est-ce vraiment nécessaire ?

Le présent est toujours très bref et je n’ai nulle envie de le gaspiller avec des réflexions futiles. J’ai l’impression que mon passé est une accumulation de regrets. Une série de « j’aurais dû » me revienne quand je le ressasse. Vois-tu j’ai passé ces dernières années à construire un avenir tout en négligeant le présent. Décision paradoxale quand l’on tient en compte le fait qu’il n’en serait rien sans le présent.

Alors si aujourd’hui tu sembles me tendre la main pour m’inviter  à danser, pourquoi tant de réticences ? J’ai toujours eu une fascination pour ces gens qui savent lâcher prise. Mais je n’en ai jamais eu le courage… Faut croire que je me laisse dominer par mon esprit. Il m’encombre d’images et de pensées qui ne peuvent que me nuire : peurs, insécurités, doutes entre autres…

Comme bon nombre de personnes qui souffrent du même mal, j’en suis venue à me demander où me mène tout cela. Trop de pensées semblent s’immiscer entre nous. Me voilà un obstacle pour moi-même. Comment savoir si quelque chose est bon ou mal pour soi si on n’en fait pas l’expérience ? Je peux me lancer, accepter cette danse ou rester assise à me demander ce qui pourrait advenir de cette rencontre. J’ai décidé que je ne veux pas quitter cette vie sans savoir où j’aurais pu aller.

Après tout, que coute une danse ? C’est juste une fois…Je peux t’accorder une danse et réaliser que je n’arrive pas à suivre ton rythme ou vice versa. Mais au moins j’aurais eu droit à un moment de bonheur. La simple satisfaction d’avoir concrétisé une fantaisie. Tu pourrais me dire adieu après cette chanson, mais est-ce bien dramatique ? A ce que je sache, je n’en mourrai pas…

Nous voilà liés par la magie de l’instant présent et je ne peux le rater car rien n’est éternel. Il n’existe peut-être pas d’hasard. Deux destinées qui se croisent et s’entremêlent...  

Friday, 19 April 2013

Pourquoi les jeunes n’aiment pas la politique




Les jeunes ont une définition erronée de ce qu’est la politique. Pour la plupart, elle se résume à un duel  entre des chefs que l’on tranche par le biais d’un simple bulletin de vote. Et puis on s’étonne qu’ils se désintéressent de la chose ! Pourquoi s’intéressaient-ils à la lutte de pouvoir ?

Assister à de nombreux congrès où les discours semblent les mêmes. Où l’on prône le « pas moi ca li ca ». Où les orateurs lancent des piques au camp adverse à croire que le but est de trouver la meilleure vanne sur l’autre. On se croirait à ces émissions dans lesquels les candidats sont amenés à insulter la mère de l’autre…

Or, ce n’est pas vraiment ça la politique. Elle a en fait beaucoup de définitions…Si l’on prend la politique dans son sens large, elle est l’activité par laquelle les gens font, modifient et préservent les règles qui contribuent au bon fonctionnement de la société dans laquelle ils évoluent.

C’est par la politique que nous essayons de concrétiser nos plus grandes aspirations telles que notre désir de liberté, notre désir de justice, nos espoirs de paix et de la sécurité entre autres…Donc faire parti d’un groupe de féministe tel que Femen c’est faire de la politique. 15, 000 Youngsters to save our future était aussi une affaire politique.

Tout est une affaire de politique. L’air qu’on respire et l’incinération des déchets dépendent de décisions politique. La grève de la faim de Jeff Lingaya afin de dire « non à CT Power » était aussi une affaire politique. Chaque moment de notre vie, chaque décision que nous prenons ou encore que nous laissons les autres prendre pour nous sont politiques. Faire de la politique c’est faire du syndicalisme, militer et ne surtout pas prendre pour argent comptant tout ce que les médias vous disent. Faire de la politique c’est exister !

La politique c’est l’action citoyenne chaque jour, tout le temps. Cependant à cause de la vision erronée de beaucoup de personnes, nous sommes amenés à nous convaincre de notre impuissance en tant que citoyen. Nous nous contraignons à tout accepter sans rien dire. Promouvant ainsi une dangereuse passivité. Nous avons aussi notre mot à dire. Il serait bien que les gens commencent à comprendre que le pouvoir des citoyens est plus fort que le pouvoir de ceux qui sont au pouvoir.

crédit photo: internet

Tuesday, 16 April 2013

Bref, l’amour fait perdre le contrôle



J’ai fait le tour de mes déboires amoureux tout dernièrement. A force de les repasser en boucle dans ma tête,  j’ai fini par réaliser que l’amour est une force indomptable. On ne peut pas contrôle ce que l’on ressent pour quelqu’un, on peut juste décider si on veut aller de l’avant avec ou pas.

Je le sais parce que j’ai déjà aimé. C’est un sentiment incontrôlable qui nous détruit à petit feu. On est en proie à ses émotions. Aimer c’est comme une drogue que tu consumes sans modération. Plus tu en as, plus tu en veux.

Tu penses à l’être aimé pendant des heures. Quand il n’est pas la tu éprouves la même sensation que les drogués quand ils sont en manque. La passion entraine les gens dans son tourbillon. Il les fait arrêter de se nourrir, de dormir, de travailler ou encore de se sentir en paix.

Beaucoup de personnes ont peur de la passion car elle extirpe toute raison. Elle chamboule toute une vie dans certain cas. D’autres préfèrent se laisser consumer par la passion. A une lueur d’espoir, elles s’embrassent et suivent l’être aimé les yeux fermés. Et puis elles le rendent responsable de leur bonheur ou de leur malheur. Elles sont souvent euphoriques car quelque chose d’extraordinaire leur est arrivé ou déprimées parce que l’inattendu a tout gâché.

Dans les deux cas, quelle est la meilleure attitude à adopter ? Tenir la passion au loin ou la laisser nous consumer. ?

Rêve inatteignable...



Les gens s’accrochent souvent à des rêves. C’est ce qui nous nourrit leur âme et les incite à se surpasser.  Ce sont des idées, des projets d’avenir qui leur sont essentiels. Comme une raison qu’ils se donnent à leur vie. A un très jeune âge, ils sont amenés à comprendre qu’il faut lutter pour ses rêves. Comme si les rêves étaient leur raison d’être.

Or, ils oublient souvent qu’un rêve requiert du temps, investissement, conviction et véritable envie. Parfois  après quelques échecs, un rêve se dissipe. A d’autre moment, on réalise qu’il ne nous convient plus. Que sa concrétisation ne nous satisfait pas ou qu’il n’atteint pas notre idéal. Une utopie inatteignable…

La conviction aidera pendant un bon bout de temps et puis cédera la place à la lassitude. Un sentiment amer qui conduit souvent des gens à renoncer à vivre. Ils se contentent alors à survivre. Trop souvent nous voyons nos rêves déçus. Attendre c’est dure et surtout quand ce n’est pas sure que l’aspiration verra un jour sa réalisation.

Pour certains, après la concrétisation de l’ambition, ils s’ennuient. Le rêve n’est pas ce qu’ils avaient imaginé. Ils se contentent alors d’attendre qu’un jour par enchantement l’extraordinaire croisera leur route.  Ils n’acceptent plus de défis car qu’ont-ils à prouver quand ils ont pu avoir ce qu’ils convoitaient le plus ?

La perte de motivation se mêle à la frustration. Pourquoi ne suis pas au top quand j’ai tout ce que je voulais ? Le cœur ne bat plus comme avant car on a perdu la conviction. J’ai connu tout cela et je voudrais bien y croire encore…Je croirai au-delà du raisonnable. Je passerai à autre chose s’il le faut…Mais il me faut rêver car c'est qui me permet d’avancer et de donner le meilleur de moi-même. 

Saturday, 23 February 2013

L’idéalisation d’une relation



Chaque jeune fille rêve de conte de fée. Le prince charmant qui apparaitrait sans crier gare. Celui qui la séduirait et avec qui elle partirait à la conquête du monde. Le hic ? Le prince ne se montre pas ! Du coup, la plupart du temps il ne les reste qu’à rêver…
Aspirer à cette rencontre foudroyante qui se fera « en temps et lieu ». S’accrocher à la certitude qu’un jour, oui un jour elles arriveront à réaliser ce rêve. Passer des heures à attendre un miracle, un véritable amour, une aventure avec une fin romantique par excellence. Celle qu’on voit au cinéma.
Se cramponner à un idéal et puis réaliser qu’il est inatteignable suite à une succession d’attentes en vain de celui qui ne daigne se montrer. S’emballer suite à la première rencontre, pour enfin se rendre compte que le prince n’est pas aussi charmant que Ça.
 Des textos enflammés dépourvus de sincérités et de sentiments. Et d’un coup de baguette magique, l’idéalisation métamorphose l’histoire d’amour la plus sordide en un véritable conte de fée. Juste parce qu’il a su trouver les mots…Voilà que le réel s’adoucit et que la vie s’embelli même si c’est de façon illusoire. Se contenter de peu parce qu’à priori il semble répondre aux critères…
Et le temps passe et la jeune fille fini par comprendre que les relations amoureuses ne marchent pas si l’un s’efforce à s’accrocher à un idéal. Les hommes sont imparfaits et ne pourra jamais remédier à cela. Apres tout, elle aussi elle est loin d’être parfaite. Comment attendre de l’autre ce qu’on ne peut l’offrir ? C’est plutôt injuste tout de même. Une relation fonctionne à deux. Cela ne veut pas dire qu’ils sont censés être fusionnel et voir tout de la même façon. Il faut juste savoir faire des compromis de temps en temps. 

Tuesday, 19 February 2013

Virginité aux enchères



Il va sans dire que la vente aux enchères de sa virginité est une forme de prostitution. Néanmoins, cette pratique est devenue monnaie courante de nos jours. Elles sont nombreuses à vendre leur corps aux enchères sur les réseaux sociaux tels que Facebook.  D’ailleurs, l’année dernière The Guardian avait relaté l’histoire Catarina Migliorini, une Brésilienne de 20 ans qui avait mis sa virginité en vente sur Internet. Cette dernière a en effet reçu $ 780 000 pour sa virginité.
Quinze personnes au totale avait participé aux enchères. L’heureux gagnant, un japonais la retrouvé en Australie (où la prostitution est légale) dans un lieu tenu secret par le site Virgins Wanted. Catarina n’a eu aucun regret de vendre sa virginité. « «Je n’ai pas trouvé la bonne personne avec qui le faire, j’étais trop occupée par d’autres choses. (...) C’est plus sain que de le faire ivre à une soirée avec un inconnu. (...) J’ai vu ça comme du business. J’ai l’occasion de voyager, d’être dans un film et de toucher un bonus avec tout ça », a-t-elle déclaré.
Pointé du doigt par les brésiliens pour son comportement « immoral », la jeune femme a vite sorti ses griffes. « Si vous ne le faites qu’une seule fois dans votre vie, alors vous n’êtes pas une prostituée, tout comme prendre une superbe photo ne fait pas automatiquement de vous une photographe », avait-elle avancé.  Afin de prouver que la transaction s’était passée dans la règle de l’art, elle avait dû alors faire un examen médical effectué par un gynécologue accrédité qui avait fourni au vainqueur de l’enchère une preuve médical de sa virginité.
Pour ma part, j’ai trouvé cette histoire plutôt choquante. Certes il est vrai que c’est de l’argent facile, mais  comment peut-on donné un prix à sa virginité ? Comment peut-on offrir sa première fois au plus offrant ? Mettre sa virginité aux enchères ne fait que la réduire à l’état d’un objet.  Objet mis à exposition dont on débat le prix dépendant de son aspect.  Faut croire que pour certains, le corps et l’amour propre a un prix…

Credit photo : internet
http://acreativeuniverse.com/tag/woman/

Le virus de la peur


La peur, une émotion d’anticipation. Elle avertit l’organisme d’un danger éventuel,  un risque qui pourrait survenir dans un avenir plus au moins rapproché. Déclenché par la perception d’un danger, l’idée du péril n’est pas forcément réaliste, bien qu’elle soit vécue comme inéluctable.
Mais voilà, bien que nous ayons conscience que le danger n’est qu’une conception, nous nous laissons souvent gouverner par la peur.  L’appréhension commence sous forme d’une pensée,  puis elle engendre des émotions aptes à nous contrôler.  Elle s’altère souvent en un sentiment fort et intense qui nous empêche  de faire ce qui serait bon pour nous. Les frayeurs insidieuses nous privent de notre épanouissement. La crainte de la réussite ou de l’échec nous contraint souvent à rester dans l’abstrait au lieu de s’aventurer dans la concrétisation des projets…
J’ai l’impression qu’on a tous peur aujourd’hui. Peur du chômage à un jeune âge, peur d’aimer, peur du sida, peur de vivre, peur de dire oui, peur de dire non, peur de l’autre…On veut réussir sa vie, faire quelque chose de grand mais on a peur des répercussions. On se demande comment affronter les périls et les défis d’une existence inconnue. On se pose mille questions pour enfin finir par rester dans l’abstrait. On rêve d’aventure mais on n’est pas prêt à abandonner ses habitudes.
Qu’il est confortable de vivre dans la fiction. Imaginer la vie qu’on aurait pu avoir. Nul besoin de concrétiser nos projets. Ainsi, nous nous épargnons les moments difficiles, les risques, les frustrations et une fois vieux, nous nous mettons à rendre les autres coupables de la vie que nous avons choisie.
Paulo Coelho (onze minutes) a un jour dit que, « La vie c’est se jeter en parachute et prendre des risques, tomber et se relever, c’est de l’alpinisme, c’est vouloir monter au sommet de soi-même et être insatisfait et angoissé quand on n’y parvient pas ». Mais au moins on sait qu’on aura tout tenté. On ne vivra pas à se demander « et si j’avais osé, comment aurait été ma vie ? »…