J’ai toujours étais
de ceux qui promouvaient le culte de l’urgence. A croire que j’étais toujours pressée
de grandir, pressée de gravir les échelons, pressée d'atteindre mes
objectifs. Je m’étais toujours mis en tête que ceux qui n’ont pas d’ambitions
sont des fainéants. Des
personnes ineptes à qui rien de bon n’arrivera. Plongée dans mes idéaux,
il m’est souvent arrivé de qualifier ces personnes « d’ineptes »
mais ce que je ne réalisais pas c’est que ces personnes vivaient leur vie
contrairement à moi… Alors que je m’empressais de bruler des étapes
afin de passer à autre chose, ils prenaient leur temps afin de méditer
sur leur vie. J’ai lu récemment dans un magazine de psychologie que ralentir
permet de mieux définir ses priorités. Il me semble que ce magazine a tout à fait
raison. En effet je me suis souvent retrouvée à essayer de courir derrière
deux lièvres à la fois. Je
me disais que j’atteindrais mes objectifs plus facilement en faisant deux
choses à la fois. Chose qui biensûr s’est avéré ne pas être le cas. Je croyais dur
comme fer que ralentir juste l’espace d’une seconde freinerait ma marche du progrès.
Quand j’y repense cette idéologie que la vitesse égale au succès n’a été qu’à mon propre détriment. Elle m’a souvent couté ma vie sociale…Quand je
repense à tous ces projets que j’ai remis à demain…C’est fou on se dit « aujourd’hui
je n’ai pas le temps. Demain je ferai ça. » Et puis quand arrive demain c’est
toujours la même chose. Un cercle vicieux qui ne cesse de nous engloutir. Le
fruit d’une société qui prône la vitesse
comme atout pour la réussite. Ma foi qu’est-ce-que je me suis trompée ! Si
je ne vis pas l’instant présent et que je ne cesse de repousser à
demain ma vie…Alors, quand commencerai-je à vivre ?
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