Le 21 septembre
dernier, le chef inspecteur (CI) Hector Tuyau et le sergent Jaylall Boojawon
escorté par les avocats Mes Rama Valayden, Arassen Kallen et Neelkanth Dullo avaient notamment logé une plainte en cour
suprême. Une plainte qui revendique le droit aux policiers de se syndiquer. Ceci
avait pour objectif de contester
l’article 17 de la Police Act qui interdit aux policiers de se
syndiquer. Suite à cette plainte, le
commissaire de police a exigé des explications en écrit du chef inspecteur. Or,
cette demande surgit quand il y a une atteinte à la discipline.
Les choses se
sont envenimées quand le chef inspecteur s’est vu « victime d’un transfert punitif ». Selon ses
collègues, M. Tuyau aurait été assigné au poste de police du port pour avoir
réclamer le droit des policiers à se syndiquer à la cour suprême. Pourtant, il n’y a rien de mal dans la
démarche du sergent Jaylall Boojawon et du chef inspecteur Hector Tuyau. Si les
gardiens de prison et les pompiers, qui font partie des forces disciplinaires
ont le droit de se syndiquer, pourquoi pas les policiers ?
Mais pourquoi se syndiquer ? Il suffit de faire un tour dans les entreprises où il y a ni syndicat ni déléguer afin de répondre à cette question. Ils sont nombreux ceux qui ont le pouvoir à avoir développé les syndromes de la folie des grandeurs. Du coup, les patrons profitent afin de « faire la loi » sans respecter les droits des salariés. C’est peut-être l’individualisme des employés qui donne la possibilité aux patrons d’en prendre trop à leur aise.
Se syndiquer c’est avant tout se donner les moyens d’agir en collectif. Après tout, ne dit-on pas que l’union fait la force ? Chacun dans sa diversité, contribue à l’organisme. Ils collaborent tous ensemble afin d’atteindre un objectif. Dans leurs cas, que l’on respecte leur droit. Un syndicat, c’est le moyen par excellence de se regrouper afin de parler d’une seule voix. C’est briser l’isolation afin de revendiquer ses droits.
Le règne du chacun pour soi, Dieu pour tous fait rage et pourtant, il faut s’unir afin de se faire entendre dans une compagnie. Faire partie d’un syndicat permet de mettre en commun les revendications des employés, leurs connaissances et leur détermination dépendant de leurs intérêts. C’est briser le silence afin d’avoir le droit à la parole et d’être écouté au travail.
On se syndique tout simplement pour se faire respecter et améliorer ses conditions de travail et la qualité de vie. Alors n’est-ce-ce pas enfreindre la loi constitutionnelle quand l’on empêche aux policiers de se syndiquer ? Question qui mérite réflexion…
Se syndiquer est un droit, je suis tout à fait d'accord.
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