« Jolie et
intelligente, elle avait tout pour être heureuse ». Qu’est-ce que cela
signifie « tout pour être heureuse » ? J’ai toujours eu du mal à
comprendre cette phrase. Cela veut-il dire qu’il suffit d’avoir une belle
gueule et un peu d’intellect afin d’atteindre le bonheur ? Comme si notre
bonheur était conditionné par ces deux choses.
Que l’on me
corrige si j’ai tort, mais j’ai l’impression que nous sommes tous à
conditionner notre bonheur. Mettre notre vie en sursis pour un objectif. Qui
selon nous, nous rapprochera de l’allégresse. Et quand on l’atteint cet
objectif, on se rend compte qu’il ne définit pas notre bonheur. Il n’y
contribue même pas, ne se reste qu’une infirme partie à la béatitude.
Notre amertume
serait-elle dû au fait que nous avons une version erronée de ce qu’est le
bonheur ? J’estime que le bonheur est un état d’âme. Ce n’est pas un
plaisir ou encore une « bonne surprise », cela dépend simplement de
notre façon de voir les choses. Orson Welles a un jour avancé que « Le
bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours. Je
crois qu’il faut savoir le vivre lorsqu’il se présente à nous ».
Le bonheur c’est
sauter dans l’inconnu sous prétexte qu’on rêve d’aventure. C’est saisir l’opportunité
qui se présente devant nous. Et le plus important, le bonheur c’est notre façon
de voir les choses. C’est être positif dans n’importe quelle circonstance. C’est
trouver une opportunité dans une impasse.
Je suis d’avis
que le bonheur c’est avoir une foi inextricable en l’existence. C’est cette
force existentielle qui nous permet d’avancer et d’affronter les hauts et les
bas de la vie. Nous aspirons tous au bonheur, mais parfois nous le cherchons au
mauvais endroit…
No comments:
Post a Comment