Saturday 23 February 2013

L’idéalisation d’une relation



Chaque jeune fille rêve de conte de fée. Le prince charmant qui apparaitrait sans crier gare. Celui qui la séduirait et avec qui elle partirait à la conquête du monde. Le hic ? Le prince ne se montre pas ! Du coup, la plupart du temps il ne les reste qu’à rêver…
Aspirer à cette rencontre foudroyante qui se fera « en temps et lieu ». S’accrocher à la certitude qu’un jour, oui un jour elles arriveront à réaliser ce rêve. Passer des heures à attendre un miracle, un véritable amour, une aventure avec une fin romantique par excellence. Celle qu’on voit au cinéma.
Se cramponner à un idéal et puis réaliser qu’il est inatteignable suite à une succession d’attentes en vain de celui qui ne daigne se montrer. S’emballer suite à la première rencontre, pour enfin se rendre compte que le prince n’est pas aussi charmant que Ça.
 Des textos enflammés dépourvus de sincérités et de sentiments. Et d’un coup de baguette magique, l’idéalisation métamorphose l’histoire d’amour la plus sordide en un véritable conte de fée. Juste parce qu’il a su trouver les mots…Voilà que le réel s’adoucit et que la vie s’embelli même si c’est de façon illusoire. Se contenter de peu parce qu’à priori il semble répondre aux critères…
Et le temps passe et la jeune fille fini par comprendre que les relations amoureuses ne marchent pas si l’un s’efforce à s’accrocher à un idéal. Les hommes sont imparfaits et ne pourra jamais remédier à cela. Apres tout, elle aussi elle est loin d’être parfaite. Comment attendre de l’autre ce qu’on ne peut l’offrir ? C’est plutôt injuste tout de même. Une relation fonctionne à deux. Cela ne veut pas dire qu’ils sont censés être fusionnel et voir tout de la même façon. Il faut juste savoir faire des compromis de temps en temps. 

Tuesday 19 February 2013

Virginité aux enchères



Il va sans dire que la vente aux enchères de sa virginité est une forme de prostitution. Néanmoins, cette pratique est devenue monnaie courante de nos jours. Elles sont nombreuses à vendre leur corps aux enchères sur les réseaux sociaux tels que Facebook.  D’ailleurs, l’année dernière The Guardian avait relaté l’histoire Catarina Migliorini, une Brésilienne de 20 ans qui avait mis sa virginité en vente sur Internet. Cette dernière a en effet reçu $ 780 000 pour sa virginité.
Quinze personnes au totale avait participé aux enchères. L’heureux gagnant, un japonais la retrouvé en Australie (où la prostitution est légale) dans un lieu tenu secret par le site Virgins Wanted. Catarina n’a eu aucun regret de vendre sa virginité. « «Je n’ai pas trouvé la bonne personne avec qui le faire, j’étais trop occupée par d’autres choses. (...) C’est plus sain que de le faire ivre à une soirée avec un inconnu. (...) J’ai vu ça comme du business. J’ai l’occasion de voyager, d’être dans un film et de toucher un bonus avec tout ça », a-t-elle déclaré.
Pointé du doigt par les brésiliens pour son comportement « immoral », la jeune femme a vite sorti ses griffes. « Si vous ne le faites qu’une seule fois dans votre vie, alors vous n’êtes pas une prostituée, tout comme prendre une superbe photo ne fait pas automatiquement de vous une photographe », avait-elle avancé.  Afin de prouver que la transaction s’était passée dans la règle de l’art, elle avait dû alors faire un examen médical effectué par un gynécologue accrédité qui avait fourni au vainqueur de l’enchère une preuve médical de sa virginité.
Pour ma part, j’ai trouvé cette histoire plutôt choquante. Certes il est vrai que c’est de l’argent facile, mais  comment peut-on donné un prix à sa virginité ? Comment peut-on offrir sa première fois au plus offrant ? Mettre sa virginité aux enchères ne fait que la réduire à l’état d’un objet.  Objet mis à exposition dont on débat le prix dépendant de son aspect.  Faut croire que pour certains, le corps et l’amour propre a un prix…

Credit photo : internet
http://acreativeuniverse.com/tag/woman/

Le virus de la peur


La peur, une émotion d’anticipation. Elle avertit l’organisme d’un danger éventuel,  un risque qui pourrait survenir dans un avenir plus au moins rapproché. Déclenché par la perception d’un danger, l’idée du péril n’est pas forcément réaliste, bien qu’elle soit vécue comme inéluctable.
Mais voilà, bien que nous ayons conscience que le danger n’est qu’une conception, nous nous laissons souvent gouverner par la peur.  L’appréhension commence sous forme d’une pensée,  puis elle engendre des émotions aptes à nous contrôler.  Elle s’altère souvent en un sentiment fort et intense qui nous empêche  de faire ce qui serait bon pour nous. Les frayeurs insidieuses nous privent de notre épanouissement. La crainte de la réussite ou de l’échec nous contraint souvent à rester dans l’abstrait au lieu de s’aventurer dans la concrétisation des projets…
J’ai l’impression qu’on a tous peur aujourd’hui. Peur du chômage à un jeune âge, peur d’aimer, peur du sida, peur de vivre, peur de dire oui, peur de dire non, peur de l’autre…On veut réussir sa vie, faire quelque chose de grand mais on a peur des répercussions. On se demande comment affronter les périls et les défis d’une existence inconnue. On se pose mille questions pour enfin finir par rester dans l’abstrait. On rêve d’aventure mais on n’est pas prêt à abandonner ses habitudes.
Qu’il est confortable de vivre dans la fiction. Imaginer la vie qu’on aurait pu avoir. Nul besoin de concrétiser nos projets. Ainsi, nous nous épargnons les moments difficiles, les risques, les frustrations et une fois vieux, nous nous mettons à rendre les autres coupables de la vie que nous avons choisie.
Paulo Coelho (onze minutes) a un jour dit que, « La vie c’est se jeter en parachute et prendre des risques, tomber et se relever, c’est de l’alpinisme, c’est vouloir monter au sommet de soi-même et être insatisfait et angoissé quand on n’y parvient pas ». Mais au moins on sait qu’on aura tout tenté. On ne vivra pas à se demander « et si j’avais osé, comment aurait été ma vie ? »…