Sunday 14 December 2014

Power to the people



A chaque coin de rue, l’on ne parle que de renouveau depuis la victoire écrasante de l’Alliance Lepep aux élections générales. Soit, 47 députés contre 13 députés de l’Alliance de l’Unité et de la Modernité. Les radios privés, la presse et les réseaux sociaux se voient inonder par la liesse citoyenne. « Mauriciens conne vote avec intelizans », clame-t-on.

Parce qu’après tout, rien ne prédisait le triomphe du MSM-PMSD-ML. Tant, on nous harcelait avec un 60-0 et la masse se refugiait dans un mutisme. Entre-temps, les démonstrations de foule et les défilés de l’Alliance de l’Unité et de la Modernité faisaient rage. Face à la « victoire imminente » du PTr-MMM, certains petits Partis ont cru que c’était leur devoir de se jeter dans l’arène politique. Histoire, de « barrer la route » à la deuxième République qu’on n’a de cesse de présenter comme étant un signe de « modernité »« C’est un partage équitable de pouvoir entre deux personnes », faisaient ressortir Navin Ramgoolam et Paul Bérenger.  

Mais, une majeure partie de la population ne voyait pas d’un bon œil les sept ans au pouvoir du Président et son immunité…Du coup, elle a rendu son verdict le jeudi 11 décembre en faveur de l’Alliance Lepep. Et depuis, l’on parle de « vote de sanction ». D’aucuns annoncent même une nouvelle ère.  « Sir Aneerood Jugnauth pou tir tou bann ce kine fer corruption », avance-t-on. « Ou conne president ki kitte so poste pou vin sov la nation ? », souligne-t-on.

Celui que l’on surnomme affectueusement « Rambo » est maintenant devenu un symbole d’espoir.  On attend de lui qu’il relance l’économie à Maurice, qu’il s’active à trouver une solution au problème de chômage chez les jeunes et qu’il s’attèle au plus vite  à lancer la télévision privée.

Avec toute cette excitation, on oublie les frasques passées du PMSD et le MSM. La fameuse vidéo de Thalassa filmé où l’on peut voir l’ancien ministre du tourisme Xavier-Luc Duval complètement bourré donnant une réception où des journalistes provenant d’autres pays sont conviés à l’ile Plate.  A-t-on oublié l’affaire Medpoint?

Je ne veux pas jouer au rabat-joie. Loin de là…Tel n’est pas mon objectif. Je me vois juste dans l’obligation de faire une mise au point. Histoire, de remettre les choses en perspective. Parce qu’après tout qu’est-ce que l’Alliance de l’Unité et de la Modernité avait à envier à l’Alliance Lepep ? Si ce n’est leur communication qui était de loin la plus efficace.

Non  ce n’est pas cela ! Ce qui a penché en leur faveur, c’est qu’ils représentaient l’alternative la plus « sûre » face à deux leaders assoiffés de pouvoir. Parce qu’il n’est un secret pour personne que la plupart des mauriciens suivent la tendance…Et que les petits Partis ont encore un bon bout de chemin à parcourir avant de pouvoir se tanguer d’être la troisième force politique.

Alors entre-temps misons tout sur l’alternative en espérant que pendant leurs cinq ans au pouvoir, ils ne commettront pas l’erreur de penser que le peuple n’a pas le pouvoir de les virer de la scène politique comme ils l’ont déjà fait avec l’Alliance de l’Unité et de la Modernité.  Et si l’ivresse du pouvoir venait à leur monter à la tête, ils feront aussi les frais de leur arrogance lors des prochaines élections Générales.

Entre-temps, laissons-les s’adapter le temps de trois mois et puis nous pourrons commencer à les juger. Espérons qu’ils nous surprennent, qu’ils innovent parce qu’après tout, les mauriciens ont quand même tout misé sur eux.  Et qu’ils en tirent des leçons de la raclé historique du PTr-MMM.  Pourvu qu’ils ne se mettent pas en hibernation...


Certains ne manquent pas de faire ressortir que « bonhomme la ena dan li ». Je ne peux que souhaiter qu’ils aient raison. Je rêve de la vraie nation mauricienne ; d’une nouvelle ère…Que l’avenir démontre aux mauriciens qu’ils n’ont pas eu tort de voter pour eux…

Monday 28 July 2014

Le Rendez-vous galant, une affaire révolue?



D’antan, le rendez-vous galant se voulait l’étape primordiale par laquelle on passait pour mettre les points sur les « i ». Après tout,  rien ne vaut un tête à tête pour discerner si un avenir ensemble est envisageable. L’angoisse et  la palpitation du premier rendez-vous amènent souvent les deux êtres à se dévoiler au grand jour. Exit donc les artifices. Place au naturel et bien entendu aux petites boulettes. Cette épreuve passée, dès lors les rendez-vous s’enchainent…Le hic ? L’émergence de l’âge numérique semble avoir bousculé  cette étape essentielle dans une relation. 

Si l’ascension de l’Internet multiplie les rencontres, elle complique toutefois les choses. On n’apprend plus à connaitre une personne avant de la rencontrer. La chronologie des évènements est inversée. On apprend à se connaitre sur la toile avant le premier rencard. Du coup, ils sont nombreux à passer à l’étape supérieure plus vite que d’habitude.  Après tout, que reste-t-il à se dire quand le silence s’impose obstinément entre chaque conversation. Quand on a fait le tour des mots, je suppose qu’il ne reste pas grand-chose à se dire. On s’est dit nos vies et avoué bien plus qu’il ne le faut.

Face à ce chamboulement de l’ordre des choses, s’élèvent quelques questions essentielles. Où doit-on se rencontrer ? Doit-on se serrer la main ou se faire de la bise ? Qui paie l’addition ? Faut-il s’embrasser ? Et la cerise sur le gâteau : est-ce un rendez-vous galant ?  Après tout, la facilité avec laquelle on vous invite à sortir de nos jours a contribué à créer une certaine « ambiguïté » du rencard. Les sorties au restaurant et au cinéma perdent du terrain. Aller boire un verre ou encore se promener dans un parc remplace les rendez-vous traditionnels.  Par conséquent, il est devenu difficile de déterminer quand c’est un rendez-vous. N’importe quelle relation qu’elle soit platonique ou pas on peut être invite à sortir. 

Il me semble qu’il n’y a plus de définition exacte de ce qui est un rendez-vous galant. D’aucuns estiment que tout se joue dans le regard lors de la sortie. Ils font ressortir qui si la personne ne se lasse pas de vous regarder dans les yeux, c’est que cela signifie que c’est un rencard. D’autres, sont d’avis que si c’est un rendez-vous, cela finira par un baiser. Et enfin, certaines personnes pensent que le simple fait qu’on vous a invité, cela veut déjà dire que c’est un rendez-vous galant. 

Faut croire que rien n’est plus aussi « structuré » comme dans le passé. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose ? Peut-être qu’ainsi nous apprenons plus à connaitre les personnes…Puisqu’à chaque temps ses méthodes,    peut-être que les « nouveaux » rencards peuvent fournir juste la bonne quantité d'ambiguïté pour explorer les options…

Sunday 29 June 2014

Facebook : le culte du narcissisme



L’émergence de Facebook a engendré une nouvelle forme de socialisation où le « je » prime. L’autopromotion se fait à coup de « like ». Les « status » visant la validation des « amis » fusent…A croire qu’on existe qu’à travers l’adhésion des autres. Après tout, ce sont ces « likes » qui démontrent notre notoriété sur les réseaux sociaux.

Pour ce faire, nous mettons en avant les dernières photos des vacances d’été. Celles où nous avons ce sourire mielleux qui dit « regardez ma vie, elle est enviable ». Quelques photos complaisantes ici et là et hop notre popularité monte en flèche. Nous voilà submergé par des « notifications » qui nous informent qu’il pleut des commentaires et des « likes ».

La superficialité exposée au grand jour semble faire partie de la norme.   Je « post » donc, je suis. Bienvenu dans l’ère numérique, celle où l’exhibitionnisme est roi. On regarde sa vie à travers les autres. De fait, notre monde virtuel se transforme en « journal intime public ». Notre dernier conflit fait l’objet d’un statut et l’on lave son linge sale en public. 

La distinction entre la vie privée et la vie publique s’effrite. Quand le narcissisme prône, on a tendance à tout révéler sans tenir compte des répercussions…Et puis, il y a le risque que l’on devienne dépendant de Facebook. On oublie alors qu’il existe une vie derrière son écran… Les « amis » ou plutôt les contacts se multiplient mais les interactions face à face se font de plus en plus rares... 

Tuesday 4 February 2014

Mais où est l’élite ?



Les résultats du School Certificate et du Higher School Certificate font de février le mois consacré à l'élite Mauricienne. Choyés et acclamés, ces jeunes sont l'exemple de la nation. Tout le monde prend  note des conseils qu'ils prodiguent comme si c'était la parole d'évangile. On dit déjà à son gosse: « tiens, prends exemple toi aussi tu seras à sa place dans quelques années ».  Bien que, chaque année c'est la même rengaine...  « Il faut un travail assidu pour parvenir à être lauréat. Cela nécessite beaucoup de sacrifices et puis mes parents m'ont beaucoup soutenu », nous déclare le jeune lauréat.

On envisage déjà une grande carrière pour le jeune homme. On l'adule et on l'exemplifie. Le voilà extirpé du commun des mortels et promut à l'Olympe. Pendant une semaine, ce sera le talk of the town.   Il forcera l'admiration et le respect chez les parents qui comptent sur leurs enfants afin de venger leur situation. «  Tone tane ça lauréat la kine dire? Extra ça hein? Twa aussi to capav vin couma li ene zour », souligne la tante. Il n'est pas encore en HSC que l'enfant sent déjà la pression. Si l'euphorie est à son comble, personne ne s'interroge sur ce qui est advenu des lauréats des années précédentes.

Ont-ils eu un avenir aussi promettant que le peuple l'imaginait? Pourquoi ne sont-ils pas à la tête de grosses firmes ou encore contribuent à la gouvernance du pays? Je croyais que l'avenir reposait sur eux. Ils avaient quelque chose à accomplir, que le monde allait changer grâce à leurs actes.  À croire que nos élites sont des  étoiles filantes qui s'envolent vite vers l'oubli...

Il semblerait que cette élite n’est que l’aspect folklorique de notre système éducatif. Quelques jeunes déchainés qui se permettent d’être vulgaire devant le corps enseignant et les parents(Bien entendu, je ne mets pas tout le monde dans le même panier)  . Et puis, vous avez le ministre de l’éducation qui pose avec eux, ce qui lui vaut soit dit en passant une couverture de la presse. Je ne veux pas être cynique, loin de là. Je me demande juste ce que notre élite compte faire afin de se démarquer. Je ne veux pas qu’ils se contentent de bien faire ce qu’ils ont à faire.  Ils sont combien de lauréats dont la matière grise a été mise à contribution de l’« élite gouvernante » ?

Credit photo: internet.



Tuesday 31 December 2013

Ma résolution pour 2014 ? Entretenir mon bonheur…



Le passage d’une année à une autre est l’occasion de remettre les pendules à l’heure. C’est dans cette optique que j’ai pris rendez-vous avec 2013. Notre tête à tête m’a permis de constater que mes résolutions de l’année précédente n’étaient que des promesses en l’air. A croire que les résolutions ne sont qu’une tradition à laquelle je m’adonne. Mais bon, à quoi bon les regrets ? Après tout, dans quelques minutes 2013 sera une affaire classée.

Me voilà coincé entre l’avant et le passé…Je repasse l’année en boucle dans ma tête…Entre défis, rencontres, opportunités, actes manqués et réussite ; je crois que j’ai eu droit à mon lot de tristesse et de bonheur. Je ne m’attarderai pas sur mes déboires, ce soir je fais une croix sur tout ce qui m’éloigne de l’allégresse.

Je ne vous parlerai pas de cet amour que j’ai presque tenu entre mains mais que j’ai laissé filé…Je ne vous énumérai  pas ma liste d’objectifs que je souhaite atteindre en 2014. Non je ne compte pas débiter que j’aspire à maigrir ou encore faire du sport.  Je ne vais pas non plus m’encombrer de sentimentaliste mais d’espoir. Gommons les erreurs passés et tout ce qui nuit.

Ce soir, je lève mon verre aux bonheurs à venir. Pour faire les choses comme il se doit, je danserai sur une chanson qui dit que tout va bien. J’inaugurerai cette nouvelle année avec des éclats de rire parce qu’on n’est jamais habillé sans un sourire. Ma résolution ? Elle est très simple : entretenir mon bonheur. Je serai celle qui vit dans l’instant sans se soucier des lendemains. Sur ce, bonne année 2014 à tous.

Tuesday 12 November 2013

Tout ce que je sais sur les gens que je connais à peine, je l’ai appris grâce à Facebook




La dernière fois je regardais la bande annonce du film A Case Of You. Le synopsis repose sur Sam, un écrivain qui tombe sous le charme d’une femme qu’il connait à peine. Afin de la faire succomber, il scrute sa page Facebook avec pour objectif de tout savoir sur elle. Il se met alors à faire de l’escalade, apprendre à jouer à la guitare à cuisiner entre autres…Devenant ainsi tout ce qu’elle aime. Le hic : elle tombe amoureuse de l’image qu’il a créée de lui.

Un film assez cliché mais cela m’a ramené à mes contacts de Facebook. Je connais bien des choses sur des personnes que je connais à peine. De leur premier amour à leur fantasme, de la première rencontre jusqu’à leur rupture  et j’en passe. Des choses assez intimes qu’ils auraient dû garder dans le domaine privé. Mais pourquoi cette nécessité de tout dévoiler ?

Selon des experts, c’est le désir d’impressionner qui inciterait les gens à révéler des informations « embarrassantes ». Je me rappelle qu’un de mes contacte avait posté qu’il venait tout juste de faire une grosse commission. Aspirait-il à m’impressionner ? Parce que cela n’a pas eu l’effet escompté. Mais alors, qu’est-ce qui l’a poussé à divulguer ce qu’il n’aurait jamais osé dire en publique ?

A croire que les gens ne savent plus faire la distinction entre ce qui appartient au domaine publique et ce qu’ils devraient garder pour eux. Il y a cette croyance malsaine que plus l’on dévoile des informations sur soi, plus on devient intéressant. Ce qui m’a ramené à un échange entre deux personnes dont j’avais été témoin. Un ami demandait à son proche de s’abstenir de poster des photos de son anniversaire sur Facebook. Ce dernier a rétorqué avec une question : « pourquoi prendre des photos si on ne va pas les posté sur Facebook. T’as qu’à bannir les appareils photos de ton anniversaire pendant que t’y es ». Laissant ainsi transparaitre que n’importe quelle photo doit forcément atterrir sur Facebook. Me permettant au passage d’avoir la réponse  à : où est l’intérêt de publier des photos qui ne vous mettent pas en valeur ?

Certaines personnes affichent leur dernière beuverie qui démontre qu’ils ne savent pas tenir l’alcool…Sans oublier le caption qui l’accompagne : « mo ti enbas la terre sa ler la ». Je crois que la photo parle d’elle-même ! Je me demande comment les futurs employeurs prennent ce genre de cliché. On a beau me parler de « Facebook privacy » mais sachez mesdames et messieurs que vous êtes sur la toile. A n’importe quelle minute on peut faire un « print screen » de ce que vous allez « delete » après mines réflexions et avoir une sauvegarde de votre « erreur ».

Mais bon, apparemment nous sommes des créatures qui ont le besoin d’interagir afin d’exister. D’où cette nécessité de tout dévoiler. Par ces actions, on chercherait l’approbation de nos proches et nos amis par des « likes » et des commentaires. Toutefois, j’estime que l’on devrait prendre le temps de réfléchir avant de publier certaines choses.




Monday 2 September 2013

« Sex revolution » dans les chansons



Blurred Lines c’est LA chanson du moment.  Je me rappelle que mon newsfeed de Facebook était inondé de Robin Thicke quand la vidéo venait de sortir. Et pourtant, la chanson ne m’inspire aucune émotion si ce n’est le fait qu’elle incite les gens à faire des « naughty things ».  Cela n’empêche pas que ce soit le tube de l’année. Après tout, le sexe vend…Chose que Robin a bien compris puisqu’il a mis les mêmes ingrédients dans sa chanson Give It To You. Peut-on lui en vouloir quand on constate que la vidéo  est ce qu’il y a de plus « Hot » pour le mois d’aout ? Enfin du moins selon Vevo…

D’ailleurs, une étude américaine a démontré qu’une chanson devient un tube quand elle parle de sexe. Selon leurs dires, « environ 92% des 174 chansons qui ont fait partie du top 10 en 2009 contenaient des messages reproductifs ». Chiffre qui a sans doute décuplé depuis le temps. A croire que les chansons d’amour n’ont plus la cote avec les artistes. Il semblerait qu’ils ont décidé de changer de répertoire.  Les chansons abordant le thème de l’amour est maintenant révolu. A l’exception de How To Love de Lil Wayne ou encore We Found Love de Rihanna entre autres…

Tout n’est maintenant qu’une question de séduction ou encore de sexe. Prenons par exemple « She wants me to come over I can tell her eyes don’t lie. She’s calling me in the dark » (I found You – The Wanted) ou encore tout simplement S&M de Rihanna.  A croire que c’est le “sex revolution”.  Nous sommes maintenant bombardés de paroles de chansons de plus en plus osées et de vidéos aussi. Leur argument ? Il ne faut plus que le sexe soit tabou, parlons-en autant qu’on peut. C’est bien joli cet argument mais en pratique est-ce vraiment cela ?

Au final, n’y-a-t-il pas une banalisation du sexe ? Ces jeunes ados exposés à la « sex revolution » qui parlent du corps comme si c’était une commodité. C’est cool les histoires d’un soir. On présente le sexe comme étant une simple histoire de pulsion qui ne nécessite point d’intimité relationnelle. Après tout, écoutons 50 Cent. « She wants it. I wanna give it to her. She knows that. That’s why I’m here for », nous chante-t-il.  Tout le contraire de Michel Sardou qui à l’époque chantonnait « Tu voulais faire l’amour comment fait-on l’amour ? Je n’étais pas un géant. J’étais plutôt gêné quelle drôle d’idée ! Danser c’est suffisant ». Il convoitait la fille, mais la patience avait eu raison des pulsions…


Chose qui est assez rare de nos jours…Serait-ce pour cette raison que les artistes sont de plus en plus nombreux à banaliser le sexe dans leurs chansons ? J’entends rarement le mot « amour » dans les chansons de nos jours. « If you know what I see, you’ll understand why I want you so desperately », chantent les One Direction. Le groupe très en vogue qui fait chavirer le Cœur de ces jeunes adolescentes.  Pas un seul mot d’amour…Juste admiration et désir…Et voilà le message qui est passé aux adolescents qui s’identifient à ce que les chansons disent. C’est à se demander si dans quelques années le romantisme sera toujours d’actualité.  

Credit photo : Internet.